Expérimentation en double-aveugle
Pour que l'expérience ne risque pas d'être influencée par la subjectivité du candidat à l'épreuve, une isolation est nécessaire.
Ici, l'ouverture des robinets, qui permettent le mouvement de l'eau, est prédéfinie par le hasard, la liste n'est ouverte qu'au dernier moment.
Ces robinets doivent rester invisibles pour le sourcier.
Quand l'expérimentateur ferme et ouvre un robinet le sourcier se retourne pour ne pas être influencé par les mouvements qui sinon, se feraient devant lui.
La lecture des résultats ne se fait qu'à l'issue de l'expérience.
Ce type de démarche méthodologique est en général méconnu des candidats au défit zététique. C'est pourtant, une précaution indispensable.
Quand on peut la réaliser facilement, la pratique de l' expérimentation en double-aveugle est encore plus parfaite.
En double-aveugle non seulement le candidat est isolé du déroulement de l'expérience, mais l'expérimentateur et son équipe le sont aussi.
Par exemple: il faut savoir que les médicaments allopathiques sont ainsi testés en double-aveugle avec comparaison de leurs effets avec ceux d'un placebo.
Le fait que les médicaments homéopathiques ne soient pas soumis au même type de mise à l'épreuve devrait alerter notre sens critique vis à vis de cette médecine, qui échappe donc ainsi à l'examen scientifique...
Le "croyant à l'homéopathie" connaît-il ce détail ?