Faits expérimentaux incompatibles avec l'artillerie de corpuscules
La transparence de l'atmosphère et des milieux transparents est incompatible
A la température de 0°C, une mole d'air occupe 22,4 dm3, et elle contient six cent deux mille milliards de milliards de molécules. Nous allons estimer la section géométrique de chacune de ces molécule par la section en bout de celle de di-oxygène, soit 8 Å2. Erreur par excès : le di-azote majoritaire est plus petit ; erreur par défaut : les molécules sont le plus souvent orientées en travers qu'en enfilade.
Cela fait une densité volumique de section transversale de 2,2 millions de m2 par m3. Soit S l'aire en section du faisceau lumineux, l'air lui oppose une section géométrique de capture de 2,2 millions de fois sa section, par mètre d'air traversé. Autrement dit, au bout d'un trajet d'un demi-micromètre, un faisceau lumineux devrait déjà être arrêté, si la lumière était constituée de corpuscules.
La transparence de l'air, du verre, de l'eau, de nombreux liquides organiques, de polymères transparents dont notre cornée et notre cristallin, sont incompatibles avec le modèle de la lumière en corpuscules. La lumière ne voit pas ces obstacles, elle est seulement ralentie et alourdie par eux.
En particulier, il est bien connu des photographes, notamment en relevés topographiques et militaires, que l'infra-rouge est beaucoup moins gêné dans sa progression par les petites gouttelettes de brouillard et de nuages, que la lumière visible. Cela ne s'explique que parce que les photons infrarouges sont nettement plus gros, et ne voient pas l'obstacle, ils l'englobent et l'avalent. Telle est la preuve que ces photons infra-rouges sont durant leur progression plus grands et plus larges que des gouttelettes de nuages, larges comme plusieurs fois leur longueur d'onde, et que ce sont bien des ondes électromagnétiques, le formalisme de l'électromagnétisme leur est 100 % applicable.
Et pourtant, à l'absorption sur une résonance spécifique à telle ou telle molécule de gaz, ils convergent bien vers ces molécules de l'ordre de dix mille fois plus petits qu'eux. Donc tout photon est sensible aux conditions finales exactement autant qu'aux conditions initiales. Il n'y a pas d'artillerie de corpuscules, mais il y a des ondes et des absorbeurs.
Antenne Yagi en UHF, antennes en barreau de ferrite en GO et PO
Dans le domaine des ondes radio, deux phénomènes tous deux bien connus ruinent l'idéation de l'artillerie de corpuscules :
- Les poseurs d'antennes ont depuis longtemps constaté que chaque antenne Yagi sur les toits modifie sensiblement le champ reçu par les autres. Chacune est un résonateur, qui concentre le champ à son profit, et en modifie les directions autour d'elle. Ça c'est pour l'UHF.
- Et en GO et PO, on reçoit désormais non plus par une large boucle, mais par de petites spires sur un barreau de ferrite. La perméabilité de la ferrite lui permet une GROSSE concentration spatiale du champ sur elle.
Ces deux faits expérimentaux largement connus ruinent l'idéation "En microphysique quantique, il n'y a pas d'absorbeurs ; il n'y a que des émetteurs et de l'artillerie de corpuscules". Dans les deux cas, les absorbeurs modèlent le champ proche.