M.
Yves Lignon ne souhaite pas revenir sur
le
jugement rendu, par le TGI de Paris, le 16 février
2005
dans
le procès qu' il avait intenté a MM.Charpak, Prix
Nobel
et Broch, de l'université de Nice. M. Yves Lignon affiche une modestie qui serait louable dans la victoire... En l'occurence, dans sa défaite, elle est piteuse. |
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Rappel : Lignon attaquait Charpak, Broch et l'éditeur (2 éditeurs en fait), pour avoir (dit-il) ruiné sa réputation (?!) via l'affaire du mystère du sarcophage d'Arles-sur-Tech, la "Sainte Tombe". Pour faire
court,
outre le contenu du texte Charpak-Broch
et le
calcul de corrélation faux fait par Lignon
(corrélation
"eau de pluie" vs "eau dans le sarcophage"), les
principaux termes du texte en cause étaient, en substance ou
en forme : parapsyphile
à
la dérive, menteur
(/auvent), et fabuleux "statisticien" en action.
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Rappel
du jugement rendu le Tribunal de Grande Instance de Paris le 16
Février 2005 PAR CES MOTIFS, LE TRIBUNAL statuant publiquement, par décision contradictoire et en premier ressort, REJETTE l'exception de nullité de l'assignation, DÉBOUTE M. Yves LIGNON de ses demandes, DIT n' y avoir lieu à faire application de l'article 700 du nouveau code de procédure civile, CONDAMNE M. Yves LIGNON aux entiers dépens, qui pourront être recouvrés par Me Matthieu BOISSAVY, avocat, conformément aux dispositions de l'article 699 du nouveau code de procédure civile. Fait et jugé à Paris le 16 Février 2005 Le Greffier *** Le Président *** NEUVIÈME ET DERNIÈRE PAGE |
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Malgré
la clarté du texte du jugement qui le condamne
alors que
c'était lui le plaignant, M Lignon s'obstine à en
afficher une bien curieuse lecture. Il serait intéressant de faire des copiés-collés des messages de M. Lignon pour ne pas risquer de trahir ses propos mais: > NOTE IMPORTANTE : AUCUNE REPRODUCTION DES TEXTES CONTENUS > DANS CE MAIL N'EST AUTORISEE, SUR AUCUN SUPPORT DE QUELQUE > TYPE QUE CE SOIT (WEB, RADIO, TELE OU PAPIER), > SANS L'AUTORISATION EXPLICITE DE LEURS AUTEURS. > IL EST EN OUTRE EXIGE QUE LES CITATIONS SOIENT > ACCOMPAGNEES D'UNE REFERENCE CLAIRE ET PRECISE AU SITE > WWW.LISTE-ALEPH.ORG |
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...Donc,
avec son accord, voici le copié-collé d'une mise
au point
de M. Denis BIETTE collaborateur du Laboratoire Universitaire de
Zététique avec pour la compréhension
du lecteur,
un résumé de ce qu'affirme
Mr Lignon (pour respecter les règles de la liste
WWW.LISTE-ALEPH.ORG son texte
n'est pas reproduit, mais le lecteur pourra vérifier par lui
même en consultant les archives de cette liste, que ses
propos ne
sont pas dénaturés): Bonjour, J'espère, qu'au nom de l'équité, on ne m'en voudra pas, si j'apporte quelques bémols au dernier mail de M. Lignon. Le 9 mars 05, à 15:02, Lignon a écrit qu' il ne lui semblait pas souhaitable de revenir sur le jugement rendu, par le TGI de Paris, le 16 fevrier dernier dans le procès qu' il avait intenté a MM.Charpak, Prix Nobel et Broch, de l'université de Nice. ____ Et pourtant, c'est le cas. M. Lignon se plaint ensuite d'être la victime d'une opération de désinformation visant à faire croire que ce procès a tourné à sa déconfiture complète. _____ Puisque nous sommes, paraît-il, dans la "désinformation", je me contenterai de retranscrire mot à mot un petit passage du jugement pour que le lecteur puisse se faire sa propre opinion. Je cite : --------------- "Dans de telles conditions, et s'agissant du point central d’un débat qui a pris des allures de polémique publique à laquelle le demandeur s’est incontestablement prêtée, les auteurs d'un ouvrage de vulgarisation scientifique, qui souhaitent dénoncer, dans un style enlevé et volontairement critique, propre aux livres d'opinion, l'imposture qui consiste, selon eux, à faire relever d'une simple controverse scientifique qui opposerait les tenants d'hypothèses distinctes mais auxquelles s'attacherait une égale crédibilité, des faits que seule une présentation inexacte ou erronée rattacherait à de supposés mystères ou à des phénomènes paranormaux, ne sauraient être astreints, dès lors que le débat est manifestement légitime et l'enquête sérieuse, à aucune obligation de prudence dans l'expression de leur pensée autre que celle que dicte l’absence de dénaturation des propos de leur contradicteur et d’animosité personnelle à son égard. Or, en l'espèce, les défendeurs n'ont nullement dénaturé les propos de M. Lignon qui a inexactement affirmé dans son ouvrage "Les dossiers scientifiques de l'étrange”, alors que ce point de fait était manifestement central dans la controverse, que le sarcophage d’Arles-sur-Tech était protégé par un auvent en sorte que la présence d'eau ne pouvait s'expliquer par la pluie. Par ailleurs, le passage poursuivi, malgré la vivacité du ton, ne révèle pas d'animosité personnelle des auteurs à l'égard de M. Lignon dès lors que le chapitre qu'ils ont consacré au "Mystère d’Arles-sur-Tech" est explicitement présenté comme ayant été dicté par leur exaspération face (à) une émission de télévision, se rapportant au sarcophage d'Arles‑sur-Tech et au refus de ses producteurs de faire sa place à l'explication naturelle du phénomène, et que M. Lignon n'est cité, parmi d’autres ‑ notamment un journaliste de la presse locale - que sur trois pages dans un chapitre qui en comporte vingt et une et qui a pour objet principal de commenter les études scientifiques du phénomène observé. L’excuse de bonne foi sera en conséquence retenue et M. Lignon débouté de son action." ------------ Il y en a d'autres au besoin. Si le tribunal, en effet, n'a pas fait allusion à la critique statistique de M. Lignon dans son jugement, rappelons pour ceux qui n'étaient pas dans la salle qu'on a tout de même entendu l'appréciation, pour ne citer que celle-là, qu'en faisait M. Jean-Pierre Kahane, professeur d'université (en mathématiques) et membre de l'Académie des Sciences (section mathématiques) et qui affublait le statisticien concerné de doubles guillemets. On peut détailler la chose là aussi au besoin. Si M. Lignon s'estime satisfait de la conclusion du tribunal, tant mieux. Personnellement, si je m'étais trouvé à sa place, j'aurais évalué le résultat de l'action comme moins bénéfique. Enfin, sur le dernier morceau de choix que j'ai pu lire : M. Lignon se félicite que ce jugement devrait inciter à ne plus franchir certaines limites et à ne pas substituer des attaques "ad hominem" aux arguments échangés, dans le respect des personnes, dans le cadre d'une controverse scientifique. _____ Outre la réponse qui figure dans l'extrait du jugement que je cite et qui est très claire sur le sujet, je conclurai plutôt : Un tel jugement devrait effectivement inciter à y réfléchir à deux fois avant d'assigner allègrement certaines personnes pour des motifs dont le bien-fondé n'est pas aussi indiscutable qu'on veut le faire croire. Cordialement Denis BIETTE |
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En guise de
conclusion
(au risque de se répéter) Rappel
d'extraits de compte rendu d'audience: Charpak s'adressant
à Lignon a tiré le
boulet : __________ La
zététique ne nous
conduit pas, à trahir la vérité en
mentant par
omission, qu'on se le dise
chez les mystificateurs.
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