| [[Image:atome spheredure 3d.png|thumb|600px|center|modèle des sphères dures pour représenter l'atome ; représentation d'une molécule d'eau et d'un cristal cubique à faces centrées, compacte (gauche) et éclatée (à droite)]] | | [[Image:atome spheredure 3d.png|thumb|600px|center|modèle des sphères dures pour représenter l'atome ; représentation d'une molécule d'eau et d'un cristal cubique à faces centrées, compacte (gauche) et éclatée (à droite)]] |
− | Ce modèle correspond bien à certaines propriétés de la matière, comme, par exemple, la difficulté de comprimer les liquides et les solides, ou bien le fait que les cristaux ont des faces bien lisses. En revanche, il ne permet pas d'expliquer d'autres propriétés, comme la forme des molécules : si les atomes n'ont pas de direction privilégiée, comment expliquer que les liaisons chimiques révèlent des angles bien définis ? | + | Ce modèle correspond bien à certaines propriétés de la matière, comme, par exemple, la difficulté de comprimer les liquides et les solides, ou bien le fait que les cristaux ont des faces bien lisses. En revanche, il ne permet pas d'expliquer d'autres propriétés, comme les formes des molécules : si les atomes n'ont pas de direction privilégiée, comment expliquer que les liaisons chimiques révèlent des angles bien définis ? |
| Dans ce modèle, les électrons ne sont plus des billes localisées en orbite, mais délocalisés en nuages, qui dès que le numéro quantique principal n est supérieur à l'unité, sont chacun stratifiés en n couches distinctes, '''avec des phases alternées'''. Ce point de vue, révolutionnaire, heurtait les tenants d'une vision corpusculiste. Cependant la représentation que l'on pouvait se faire d'un électron — une petite bille ? — était inspirée par les formes observées dans le monde macroscopique, transposées sans preuves ni validation dans le monde ''microscopique''. Ce que l'on connaît de l'électron ne repose que sur des manifestations indirectes, et toutes macroscopiques : courant électrique, tube cathodique (télévision). | | Dans ce modèle, les électrons ne sont plus des billes localisées en orbite, mais délocalisés en nuages, qui dès que le numéro quantique principal n est supérieur à l'unité, sont chacun stratifiés en n couches distinctes, '''avec des phases alternées'''. Ce point de vue, révolutionnaire, heurtait les tenants d'une vision corpusculiste. Cependant la représentation que l'on pouvait se faire d'un électron — une petite bille ? — était inspirée par les formes observées dans le monde macroscopique, transposées sans preuves ni validation dans le monde ''microscopique''. Ce que l'on connaît de l'électron ne repose que sur des manifestations indirectes, et toutes macroscopiques : courant électrique, tube cathodique (télévision). |