Cette prétendue "Université Européenne de la Recherche" où FDA a trouvé et nous a signalé cette truffe signée Joël Sternheimer, présente des caractéristiques intéressantes :
C'est une simple association. Il reste à vérifier qu'elle soit déclarée à une préfecture.
Aucun véritable scientifique n'y enseigne. C'est juste un art du bavardage à sens unique, qu'on lui donne une teinture historique ou une teinture philosophique, de toutes façons personne n'y prendra le risque de s'exposer au verdict des faits expérimentaux.
Son hébergeur est free.fr, et non pas un hébergeur universitaire.
Ce ne sont pas l'orthographe ni les règles de ponctuation qui les étouffent (Le contrôle qualité, ce n'est pas pour eux...) :
La décision, le site
L'Université Européenne de la Recherche est créée par décision interministrielle en 1986 – 87, sur le site de l'Ancienne Ecole Polytechnique, devenue le Ministère de la Recherche.
Ce site est celui de la Montagne Saint-Geneviève, où s'institue par phases la naissance de l'Universitas en Europe.
Il sera ensuite celui du Collège de Navarre, dont le « Pavillon des Bacheliers » prend le nom de Pavillon Foch, où la seconde décision intérministrielle en 1987 a placé le site de l'Université Européenne de la Recherche, sous le signe de l'Institut Européen de la Montagne Saint –Geneviève , où la rejoignent les laboratoires de l'Ecole Polytechnique présents sur le même site.
Aujourd'hui et demain, l'Université Européenne de la Recherche entend fonder sur cette pierre d'angle un point de réseau_, dans l'avenir de l'Europe.
Les ambitions prétendues :
La trame, les lignes
Le colloque sur l'Europe scientifique et culturelle d'avril - juin 2004 a dessiné déjà les traits d'avenir :
1. ouverture sur l'entrecroisement des lignes de recherche scientifique
• les transformations de l'espace univers dans la durée de 13,7 milliards d'années explorées par COBE et WMAP.
• le mouvement du vivant, suivi à la trace par Gilles Clément dans les « jardins en mouvement ». Astrophysique et biologie génétique s'y rejoignent.
2. ouverture sur le danger des naufrages européens et, avant tout autre, celui de l'Europe des années 1930-1940.
• Le colloque et la table ronde sur le naufrage philosophique Heideggerien du IIIème Reich, débattu en Table ronde avec Nicolas Tertulian, Georges Arthur Goldschmidt, Denis Trierweiler, Richard Wolin, Frédéric Nef, Emmanuel Faye, Michel Cohen – Halimi, Jean-Pierre Faye.
• Les Séminaires d'Hélène Châtelain et de Françoise Mandelbaum-Reiner : celui d'héllène Châtelain sur le travail des images à partir du film de Iossif Pasternak et Hélène Châtelain, GOULAG, le temps de l'eau, le temps des pierres, et celui de Françoise Mandelbaum-Reiner sur le travail des langages, par exemple les phases du langage dans la Hongrie du post-communisme, ou dans le bougé d'un mot tel que völkisch / folkisch, dans un cas, pour designer le racisme pan-germaniste, puis nazis, dans une autre version, terme yiddish pour signifier le populaire bon enfant ; deux chemins tragiquement opposés pour le même mot.
• Au croisement des deux basculements européens dans le naufrage, le Séminaire de Denis Trierweiler s'est poursuivi et élargi dans la Table Ronde mise en place pour le 6 Octobre 2005 sur « le raciste et le Droit », autour du problème de Carl Schmitt, le juriste qui, fin novembre 1932, appelait, nous l'avons vu, dans l'Etat une « Totalité de la force », « au sens du Stato Totalitario de Mussolini ». Et devient la pierre angulaire du « conseil d'Etat prussien » de Goering, et qui ne se réunira jamais.
• Le « montage culturel Européen » se dessine autour de Leonard de Vinci et d'Eisenstein par Valentine Oncins.
• La source grecque de l'espace europeen est explorée et prolongée dans le travail de Jean Bollack, d'Ilias Tsimbidaros et de Panagiotis Christias.
Celles-ci portent :
1. Sur les anticipations des philosophes depuis le projet des deux rois :
• Le roi tchèque Giri Podiebrad, aux temps de Louis XI, où la « communauté » de l'Europe est désignée par le terme d'Universitas .
• Le roi « Henri le Grand », comme le nomme Sully quand il décrit son « dessein » d'une « Union de l'Europe » par un « Conseil général », description qui paraît dans les temps où Leibnitz vient à Paris et découvre à la fois ce « grand dessein » et le calcul différentiel de l'infini.
soient Leibnitz, Rousseau, Voltaire, Bentham, Novalis, Saint-Simon, puis Nietzche , Hortega, Croce.
2. Sur les jonctions entre microphysique et astrophysique, dans la théorie de l'univers comme « corps noir » à l'instant zéro : où la découverte de Planck en 1900 et la loi de Hubble se rejoignent, quand l'expansion galactique et le « rayonnement fossile » de l'univers nous font retourner à la « piqûre d'épingle » du point zéro.
Reprenons la truffe elle-même, présente à deux adresses :
http://uer.free.fr/hist5.htm et
http://uer.free.fr/seminars.htm#ster :
Joël STERNHEIMER :
Le code génodique.
A l'interface entre sujet et objet, le code génodique permet d'analyser en termes moléculaires une inspiration musicale, puis de construire la protéodie apte à réguler un problème physiologique. Aux 20 acides aminés constitutifs des protéines correspondent, après accrochage sur leurs ARN de transfert, 10 fréquences synchronisées dont l'enchaînement des intervalles au cours du processus d'élongation a un rôle fonctionnel. Ces extensions de l'onde de de Broglie pour satisfaire aux critères d'homogénéité requis par la prise en compte du sujet mesurant en théorie quantique, persistent en effet bien au-delà de leur association aux corpuscules lors de ce processus. Des phénomènes de résonance en procèdent, qui portent sur les enchaînements temporels et spatiaux d'intervalles de fréquences synchronisées, et régulent le taux de synthèse et le repliement spatial des protéines. L'invariance d'échelle de ces successions d'intervalles permet alors une forme de dialogue entre le sujet et ses gènes, dont témoigne l'inspiration artistique à travers les âges.