La passion de tromper le monde :

[Jacques]

Michel <michel@maccagnan.net> wrote:

> > Mais je sais que sur ce forum certains contestent la taille
> > constante de la Terre.
La bonne question est: y a t-il un mécanisme de recyclage de lithosphère
qui à l'échelle du globe, est capable de digérer l'équivalent de la
surface totale des océans en moins de 200 Ma? (le minimum requit pour
atteindre un équilibre avec l'expansion océanique).

On a cru que les zones de Wadati Benioff , et leur fosse associée,
étaient ces zones de recyclage de grande ampleur. Mais on s'est trompé.
Ces zones sont le front d'un flux mantelique, qui tel un glacier,
s'étale en surface. Je reposte la figure des déplacements GPS qui
permettent de bien visualiser ce type de "glacier":



Certes, la lithosphère en avant du front est effectivement
progressivement engloutie, mais la surface ainsi digérée est au maximum
égale à la surface du flux mantélique. La surface cumulée de tout ces
flux est négligeable par rapport à la surface de nouveau plancher créé
au niveau des dorsales océaniques.
En conséquence, il n'y a pas équilibre entre création de lithosphère et
destruction de lithosphère, et on est forcé de conclure que la surface
globale ne peut qu'augmenter.

On peut avoir une idée de l'ampleur du phénomène en visualisant l'âge
des planchers océaniques à l'aide de Google Earth:
http://nachon.free.fr/GE/Welcome.html

-- Florian Alle Wahrheit durchläuft drei Stufen. Zuerst wird sie lächerlich gemacht oder verzerrt. Dann wird sie bekämpft. Und schließlich wird sie als selbstverständlich angenommen. - Arthur Schopenhauer

Pendant des années, j'ai cru que c'était par bêtise, que Florian Nachon soutenait sa négation des subductions et son expansion de toutes les planètes depuis le Trias.
Son document http://nachon.free.fr/GPS/GPSagean.gif prouve que c'est la passion de tromper le monde qui est le moteur principal de la mythomanie de Florian. Il ne représente que les flèches du déplacement anatolien, faisant mine que l'Afrique, l'Arabie et l'Europe soient immobiles entre elles.