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Auteur Sujet: Les bases. Le secret des nuages (Emission Arte) :  (Lu 6045 fois)

Jacques

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Les bases. Le secret des nuages (Emission Arte) :
« le: avril 14, 2010, 12:22:55 »
Le secret des nuages (Emission Arte) :

http://www.dailymotion.com/video/xcteyl_1-5-le-secret-des-nuages_news
http://www.dailymotion.com/video/xctetz_2-5-le-secret-des-nuages_news
http://www.dailymotion.com/video/xctepg_3-5-le-secret-des-nuages_news
http://www.dailymotion.com/video/xctele_4-5-le-secret-des-nuages_news
http://www.dailymotion.com/video/xctehq_5-5-le-secret-des-nuages_news

Henrik Svensmark, Soleil et variations du rayonnement cosmique, selon l'activité magnétique du Soleil, selon notre position dans les bras galactiques, voilà qui détermine la couverture nuageuse basse, celle qui refroidit.
Il leur a fallu seize mois pour être publiés, tant l'opposition politique était forte.

Réponse à une question précédente, en février : la couverture nuageuse est de l'ordre de 60 à 70 %, actuellement.

Il restait à mes yeux à prouver le découplage entre humidité totale de tel volume d'air, et condensation d'une partie de cette humidité en nuage.

Nous avons toujours à expliquer la découverture des glaciers équatoriaux, andins et Kilimandjaro. Moins de précipitations, certes, mais le lien avec le mécanisme de Svensmark ?
Je ne demande qu'à l'apprendre.


Svensmark et son équipe ont refait l'expérience de la chambre à brouillard, façon Wilson. D'où il résulte que les rayons cosmiques peuvent faire la différence entre air sursaturé, et air condensant, à valeur en eau égale.

On sait que ce phénomène joue un rôle dans les cirrus de bonne altitude, la preuve par les cirrus de bouts d'ailes des avions.

Mais c'est la nébulosité de basse altitude qui fait le plus gros de l'albedo atmosphérique. Et là, il reste à prouver la fréquence de la sursaturation. En l'état actuel de mes connaissances, les cumulus humilis en provenance de la mer se forment régulièrement. Un aérosol qui ne manquerait pas pour fournir des germes de condensation, est le sel des embruns. La preuve de la rareté des germes à basse altitude me semble manquante. Si quelqu'un a de meilleures références, je prends.

Bref, l'exposé est défaillant sur la circulation générale de l'atmosphère, et les variables sur le cycle de l'eau.

Pourtant quelque part ces connaissances existent. On nous a déjà exposé que la dernière déglaciation aurait entraîné une profondeur et une ampleur de la Mousson telles que les plaines du Tigre et de l'Euphrate auraient été inondées. D'où une des deux explications principales du souvenir transformé en mythe, le Déluge.

L'autre source proposée est le retour de l'eau de mer sur l'actuelle Mer Noire, par le Bosphore. Epoque comparable dans la déglaciation.



Citation de: Polfy
Il y a aussi les nuages créés par certains avions, ce que j'aimerais bien savoir le pourquoi un bon jour...

Regardez-les quand le ciel est bleu, c'en est presque magnifique.

Ces cirrus de sillages d'avions ont pour origine deux perturbations, qui rompent la sursaturation :
1. La principale est les vortex de bouts d'aile, déjà décrits par Antoine de Saint-Exupéry dans "Pilote de guerre".
2. Pas toujours présente, mais trop souvent invoquée, l'ensemencement par les résidus imbrûlés des turboréacteurs.

Dans les deux cas, voilà une preuve indiscutable qu'au moins à haute altitude, disons plus de 6 000 m, les germes de cristallisation sont rares, et que l'air peut rester sursaturé.
Une autre preuve est que les années avec beaucoup d'aérosols fins injectés dans la stratosphère par une grosse éruption volcanique comme celle du Pinatubo, pour ne citer que la plus récente, sont des années froides, avec nébulosité élevée, et des couchers de Soleil exceptionnellement colorés.

Une autre preuve que les germes de cristallisation peuvent être localement rares, sont les très grands flocons de neige, dont certains peuvent être grands comme la paume, et les très gros grêlons (heureusement rares).

Enfin une preuve catastrophique peut être le givrage des avions. Certains sont tombés comme des pierres en conditions givrantes.

Le problème posé par cette présentation télévisée des travaux et théories de chercheurs tels que Svensmark, est qu'il y est négligé de prouver que la sursaturation de l'air soit une variable indépendante, un degré de liberté important.

Notamment à altitude modeste, jusqu'à 2 km du sol, là où les nuages ont un albedo important, vus d'en haut, vus du Soleil notamment.

Or le crachin breton par régime d'Ouest, est une preuve indiscutable que localement, la sursaturation peut être négligeable, et les germes de condensation abondants. Le sel des embruns, en aérosols, est largement suffisant à ensemencer en germes de condensation l'air marin. Il a été remarqué que ces embruns sont nettement plus riches en potassium versus sodium, que l'eau de mer elle-même. Certains pédologues attribuent à ce fait (les aérosols marins), le potassium présent dans les horizons supérieurs des sols des forêts landaises, alors que le sable en substrat en est fort pauvre.

Voilà où se situe ma demande de renseignements complémentaires : où, quand, comment, de combien la sursaturation de l'air atmosphérique est-elle une variable indépendante ?

Et pour la régression des glaciers andins de la zone intertropicale, ou du Kilimandjaro, la sursaturation intervient-elle, ou seul le régime des vents est en cause ? Compliqué éventuellement de la déforestation des piémonts du Kilimandjaro, et de l'assèchement régional qui s'ensuit.



Citation de: El Kabong
Citer
Les traînées de condensation, également appelées traînées de vapeur et plus prosaïquement traînées blanches ou encore contrail (pour condensation trail), sont créés par la condensation de la vapeur d'eau émise par les moteurs d’avion à haute altitude[1]. Elles peuvent également être formées plus rarement par les vortex de la voilure qui crée une saturation locale de l'air à l'altitude de vol en y abaissant la pression. Elles se transforment parfois en nuages artificiels analogues à des cirrus allongés[2]. Vus d'un satellite météorologique, ces traînées sont détectables dans le spectre visible de jour mais on peut les suivre encore mieux en tout temps dans les 3 canaux 8,5, 11,0 et 12,0 micromètres de l’infra-rouge, qui correspondent à la présence d’eau liquide et/ou de cristaux de glace[3].
(...)
La suite de l'article ne manque pas d'intérêt.
Bien que la Wiki soit un organe de presse carbocentrique tenu par des ayatollahs du carbocentrisme, ils ont quand même concédé les points techniques essentiels :
"L’effet de refroidissement est incontestable," en conditions diurnes, évidemment l'inverse la nuit : "forme condensée dans l'air, notamment sous forme de nuages artificiels blancs le jour,".
et
Citer
L’interdiction de vol de trois jours qui a suivi aux États-Unis les attentats du 11 septembre s'est traduite par un écart de température moyenne par rapport aux prévisions météo qui a confirmé que les contrails refroidissaient, localement et provisoirement le climat.

Ils ont donc bien confirmé que c'est la simple nébulosité, ce que chacun savait depuis au moins un siècle, qui est le principal facteur climatique local. "Local" au sens du cube d'environ 12 km x 12 km x 12 km qui surplombe chacun d'entre nous.

Ils ont aussi confirmé le point crucial de la théorie de Svensmark, et collaborateurs et quelques autres que le GIEC voudrait bien pendre : que les germes de cristallisation ou de condensation liquide sont rares en altitude, sauf éruption pyroclastique injectée dans la stratosphère comme celle du Pinatubo, et que c'est leur rareté qui est un facteur crucial de la nébulation.
Donc les rayons cosmiques, commandés d'une part par le champ magnétique solaire (à l'échelle du siècle), d'autre part par la position du système solaire dans ou entre les bras galactiques (à l'échelle du quart de milliard d'années) sont bien facteur crucial de nébulosité.

QUOD ERAT DEMONSTRANDUM.
« Modifié: août 07, 2011, 10:41:44 par Jacques »
La science se distingue des autres modes de transmission des connaissances, par une croyance de base : nous croyons que les experts sont faillibles, que les connaissances transmises peuvent contenir toutes sortes de fables et d’erreurs, et qu’il faut prendre la peine de vérifier, par des expériences

Jacques

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Re : Les bases. Le secret des nuages (Emission Arte) :
« Réponse #1 le: avril 22, 2010, 04:38:28 »
Autre adresse pour la vidéo, en un seul morceau, de 304 Mo :

Citer
Le démontage de la théorie pro-rca (CO2 anthropique
réchauffiste) se trouve parfaitement résumé dans
cette vidéo de Lars Oxfeldt Mortensen:
http://skyfall.fr/?p=487

Svensmark, Veizer, Shaviv et Friis-Christensen
y démontrent la preuve incontestable de
la corrélation parfaite entre activité solaire,
rayonnement cosmique et couverture nuageuse terrestre
et par voie de conséquence, le processus synchrone entre
la fluctuation des températures terrestres et l'état de
l'activité de notre soleil et plus précisément, en fonction
de l'interaction des cycles solaires suivants selon la
fluctuation de leur durée respective:

- cycle de Schwabe
- cycle de Gleissberg
- cycle de Suess
- cycle d'Hallstatteit

Pour plus d'infos:
http://la.climatologie.free.fr/soleil/soleil.htm

En outre, les archives climatiques viennent également
étayer la véracité de cette corrélation activité solaire/
rayonnement cosmique/couverture nuageuse et températures terrestres.


Autrement-dit, le CO2 anthropique réchauffiste n'est pas
un fait établi mais seulement une croyance puisque justement
aucune preuve ne vient appuyer cette hypothèse.

Pat
« Modifié: mai 22, 2011, 12:02:24 par Jacques »
La science se distingue des autres modes de transmission des connaissances, par une croyance de base : nous croyons que les experts sont faillibles, que les connaissances transmises peuvent contenir toutes sortes de fables et d’erreurs, et qu’il faut prendre la peine de vérifier, par des expériences

Jacques

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Evidence that cosmic rays seed clouds
« Réponse #2 le: mai 22, 2011, 12:05:30 »
Evidence that cosmic rays seed clouds

http://physicsworld.com/cws/article/news/45982

Citer
By firing a particle beam into a cloud chamber, physicists in Denmark and the UK have shown how cosmic rays could stimulate the formation of water droplets in the Earth's atmosphere. The researchers say this is the best experimental evidence yet that the Sun influences the climate by altering the intensity of the cosmic-ray flux reaching the Earth's surface.

The now conventional view on global warming, as stated by the Intergovernmental Panel on Climate Change, is that most of the warming recorded in the past 50 years has been caused by emissions of manmade greenhouse gases. But some scientists argue that the Sun might have a significant influence on changes to the Earth's climate, pointing out that in centuries past there has been a close correlation between global temperatures and solar activity.

However, changes to the Sun's brightness are believed to have altered temperatures on Earth by no more than a few hundredths of a degree in the last 150 years. Researchers have therefore been investigating ways that the Sun could indirectly modify the Earth's climate, and one hypothesis, put forward by Henrik Svensmark of the National Space Institute in Copenhagen, posits a link between solar activity and cosmic-ray flux.

According to Svensmark, cosmic rays seed low-lying clouds that reflect some of the Sun's radiation back into space, and the number of cosmic rays reaching the Earth is dependent on the strength of the solar magnetic field. When this magnetic field is stronger (as evidenced by larger numbers of sunspots), more of the rays are deflected, fewer clouds are formed and so the Earth heats up; whereas when the field is weaker, the Earth cools down.
Building clouds

The latest experiment provides evidence for a major component of this theory – how ionization enhances cloud formation. To be converted into droplets and form clouds, water vapour in the Earth's atmosphere needs some kind of surface on which to condense, and this is usually provided by tiny solid or liquid particles already present in the atmosphere, including aircraft emissions. Svensmark's theory suggests that cosmic rays can enhance this process by ionizing molecules in the atmosphere that then draw molecules of water vapour to them until the aggregate is large enough to act as a condensing surface.

To reproduce this process in the lab, Svensmark and his colleagues filled a 0.05 m3 stainless-steel vessel with a mixture of gases representing an idealized atmosphere – oxygen and nitrogen plus trace amounts of water vapour, sulphur dioxide and ozone. They then shone ultraviolet light into the vessel in order to generate the sulphuric-acid molecules around which water molecules could aggregate, and irradiated the mixture with a beam of 580 MeV electrons supplied by the University of Aarhus's ASTRID storage ring.

By removing samples from the vessel and counting the number of gas clusters that measured at least 3 nm across, the researchers found that the beam led to a significant increase in the rate at which clusters were produced. They say that the electrons, like cosmic rays in the real atmosphere, are ionizing molecules in the air and so cause water molecules to stick together. Furthermore, the researchers found that this effect also took place when they used a radioactive sodium source, which produces gamma rays, and as such claim that similar measurements in the future will not require expensive accelerators.

Team member Jens Olaf Pepke Pedersen of the National Space Institute at the Danish Technical University explains that to prove the link between cosmic rays and cloud formation, the experiment will need to be carried out for longer in a bigger vessel. This would determine whether the clusters grow to about 100 nm, at which point they would be large enough to act as cloud-condensing nuclei. He says that the chamber being used in the CLOUD experiment at CERN, which has a volume of some 26 m3, might be large enough.
Clouded science

According to Pedersen, if it can be shown that the clusters reach the scale of micrometres, Svensmark's hypothesis will have been proven. Then, he explains, it would be a question of finding out the significance of the effect. "There is so much that is not known about cloud formation, so it is possible that it could be an important component of global warming," he says.

However, there are problems with the cosmic-ray hypothesis. One is that although there was a clear correlation between global temperatures and the intensity of cosmic rays reaching the Earth's surface (as measured by neutron counters) prior to 1970, that correlation has broken down over the last 40 years. Another problem is that a claimed correlation between cosmic rays and global low cloud cover – as revealed in satellite observations – that was put forward by Svensmark to support his theory has been questioned by a number of researchers, who have found that the correlation only holds over specific regions of time and space.

Indeed, Chris Folland, a climate researcher at the UK's Met Office, says it is not clear to what extent cosmic rays could really enhance cloud formation, given the vast numbers of naturally occurring particulates within the atmosphere that could act as cloud-condensing nuclei. He also says that even if there is a noticeable effect on cloudiness, this effect could be either positive or negative, arguing that cosmic rays might be expected to have a larger affect on higher-altitude clouds, which tend to warm the planet by preventing radiation from escaping into space. "Low-level clouds generally cool the surface climate, but it’s not clear why they should be preferentially affected by cosmic rays," he adds, "given that there is some effect on overall cloudiness."

The research has been published in Geophysical Research Letters.
About the author

Edwin Cartlidge is a science writer based in Rome

Gardes ! Mettez-moi ce CERN au cachot !
Pendons-le pour crime de lèse-propagande, atteinte à la fraude établie, subversion de scientifiques contre les ordres de la scinistre de la Mience !
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