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Auteur Sujet: La faute professionnelle lourde pour une psychothérapeute :  (Lu 8160 fois)

Jacques

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Le témoignage personnel d'Eric Bresson sur son propre drame familial provoqué par une kinésiologue est à http://www.prevensectes.com/rev0210.htm#31a.
Ouvrons les passages essentiels :
Citer
Mon épouse a suivi ses stages avec Mme Tainon, pendant non pas une année comme cela était prévu, mais trois années durant lesquelles elle changea considérablement de système de valeurs et de comportement, s’éloignant de plus en plus de moi, au point de justifier la kinésiologie comme étant un échappatoire à notre vie familiale. Cette kinésiologie pratiquée dans le plus grand secret d’hôtels parisiens, et pendant nos seuls moments de vacances ou de week-ends, s’était imposée à elle comme un sacrifice pour l’aider à sauver notre couple.

A la fin 1999, les risques inhérents à cette nouvelle “technique” thérapeutique n’étaient toujours pas répertoriés, ce qui me poussa à chercher dans les dossiers de mon épouse. Je suis alors tombé sur un rapport accablant s’intitulant “La Kinésiologie face à l’Administration en France” écrit par des kinésiologues qui avaient laissé mourir de faim leur dernier enfant en raison de leur folie idélologique allant jusqu’au végétalisme. Par la suite, j’ai découvert que mon épouse fréquentait des scientologues au sein de l’association de Mme Tainon, et qu’elle ne pouvait plus se passer de ses stages de kinésiologie pour exercer car il lui fallait continuer à pratiquer.

Totalement manipulée contre moi, mon épouse a alors engagé une procédure de divorce en étant persuadée de devoir me quitter pour mieux se protéger de ma prétendue violence ; on a même réussi à la convaincre par le biais de « voyages astraux » que nous nous étions déjà rencontrés dans une vie antérieure - ce que l’on appelle les “rencontres karmiques”- et que nous nous étions retrouvés pour régler nos comptes...

C'est la faute professionnelle lourde citée plusieurs fois par les thérapeutes rompus au travail avec les familles, par exemple par les auteurs appartenant à l'école de Milan (M. Selvini-Palazzoli, G. Prata, L. Boscolo, G. Cecchin ...) : un ou une psychothérapeute individuel forme un clan, le plus souvent avec l'épouse, dirigé vers la destruction et l'exclusion du conjoint, le plus souvent le mari. Le résultat est invariablement désastreux. Les principes de base de la thérapie familiale incluent justement des mesures précises et complètes pour garantir contre toute dérive clanique de ce genre : en thérapie familiale, on n'accepte aucun coupable désigné, aucun salaud désigné, aucun malade désigné, on soutient tout le monde. Que peut-on attaquer alors ? Des relations malades, un système relationnel pathologique.

Or ici, non seulement l'épouse était préalablement malade, déjà sous l'emprise de sectes, mais surtout la kinésiologue faisant office de psychothérapeute sous couleur de développement personnel, était et demeure sérieusement pathologique, et a bafoué les principes les plus élémentaires de la déontologie.

Dans sa perversité, la kinésiologue a tout mis en oeuvre pour augmenter son emprise sur sa cliente, la rendre de plus en plus compromise et prisonnière de ses actes inavouables précédents.

Il est remarquable que tout entiers pris par leur gestion d'image commerciale, ces charlatans n'ont aucune profondeur stratégique, sont cramponnés à leur façade commerciale, à leur apparence. Ils ne peuvent plus reculer, ne peuvent plus reconnaître ni une erreur ni un bluff, ni une fraude. D'où leur panique devant un témoin gênant, et leur appel immédiat à l'appareil judiciaire et à la menace pour faire taire les témoins. Nous avions déjà étudié cette évolution psychotique irrémédiable des charlatans et imposteurs :
http://deonto-famille.info/index.php?topic=42.msg265#msg265.

« Modifié: juillet 10, 2008, 10:49:12 par Jacques »
La science se distingue des autres modes de transmission des connaissances, par une croyance de base : nous croyons que les experts sont faillibles, que les connaissances transmises peuvent contenir toutes sortes de fables et d’erreurs, et qu’il faut prendre la peine de vérifier, par des expériences