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Bévues sanctifiées, petits abus de confiance. / Les malheurs de la marée du Baccalauréat.
« Dernier message par Jacques le septembre 12, 2013, 04:31:41 »
Ce fut un krank qui nous donna ce lien vers cette vidéo : http://www.dailymotion.com/video/xqmtnh_terre-et-lune-explication-des-marees_webcam
Comme il le fit en krank, éructant les insultes et la rancoeur, l'accueil fut bof-bof.
Puis Lucas Levrel commença le calcul sur les bases que j'avais données, pour comparer les accélérations d'origine gravitaire et d'origine inertielle qui agissent sur les océans, par la présence de la Lune.
On sort de l'étagère le CRC Handbook of Chemistry and Physics, de 3163 g, pages F-176 à F-178.
Après correction de l'erreur de principe, voici le résultat.

Première approximation : on néglige l'excentricité de l'orbite lunaire.

Partie gravitationnelle :

Constante de gravité de la Lune :
G = 66,726 x 10-12 m3/(kg.s²)
M = 7,354 x 1022 kg
MG = 4,907 x 1012 m3/s²

On prendra la distance moyenne Terre-Lune égale au demi-grand axe :
D = 3,844 . 105 km = 3,844 . 108 m.

On rassemble ses souvenirs de division des polynômes :
1 / (1 + 2x + x²) = 1 - 2x + 3 x² - 4 x3 + ...

1 / (1 - 2x + x²) = 1 + 2x + 3 x²+ 4 x3 + ...

Entre le point le plus éloigné de la Lune et le cercle à distance médiane
1/(D+R)² - 1/D² = 1/D²(- 2R/D + 3 (R/D)² - 4 (R/D)3 + ...)

Pour les raisons développées ci-dessous, on considère un rayon terrestre proche du rayon équatorial : R = 6375 km
R/D = 0,01658.
(R/D)2 = 275 x 10-6
1/D2 = 6,7676 x 10-18 m-2.
1/(D+R)² - 1/D² = 6,7676 x 10-18 m-2 x (- 0,03316 + 0,000825 - 0,000018 +...) = - 0,03235 (6,7676 x 10-18 m-2) = - 2,189  x 10-19 m-2.

On a donc une différence d'accélération gravitationnelle de : 1,074  x 10-6 m.s-2 en moins vers la Lune, donc en centrifuge terrestre, au point opposé à la Lune.


Entre le point le plus proche de la Lune et le cercle à distance médiane
1/(D-R)² - 1/D  = 1/D²(+ 2R/D + 3 (R/D)² + 4 (R/D)3 + ...) = 0,03400 (6,7676 x 10-18 m-2) = 2,301  x 10-19 m-2.

On a donc une différence d'accélération gravitationnelle de 1,129 x 10-6 m.s-2 en plus vers la Lune, donc en centrifuge terrestre, au point le plus proche de la Lune.

A comparer à présent avec la partie inertielle des accélérations, vues dans le repère terrestre (donc impropre).

Partie inertielle :
CRC Handbook of Chemistry and Physics, page F-178 :
Moon Sideral Period of revolution : 2.36055 . 106 s.
\omega = 0,000002661 rad/s
\omega^2 = 7,0849 . 10-12 s-2.

Rapport des masses :
Terre : 5,979 x 1024 kg
Lune :  7,354 x 1022 kg
CRC Handook, F-176.
Ratio : 81,303
L = D/82,303.
Moyenne Terre-Lune : 3,844 . 105 km = 3,844 . 108 m.
CRC Handbook, F-177.
R = 6 371 km rayon moyen.
Mais comme l'orbite de la Lune s'éloigne peu du plan de l'équateur terrestre, il serait moins faux de prendre le rayon équatorial :
6378 km.
Cote mal taillée à 6375 km.

L = 4 670,6 km = 4 670 600 m.

Distances au centre d'inertie :
Le plus proche : R - L = 1704 km.
Le plus lointain : R + L = 11046 km.

Centrifugations respectives :
1,207 x 10-5 m/s² au plus proche.
7,826 x 10-5 m/s² au plus lointain,

C'est bien la cause majoritaire, surtout à l'opposé de la Lune.

Donc les causes de la marée sont les accélérations suivantes, inertielles largement majoritaires, gravitationnelles très minoritaires :
côté Lune :
1,129 x 10-6 m/s² + 12,07 x 10-6 m/s² = 13,2 x 10-6 m/s²
Côté opposé à la Lune :
1,074  x 10-6 m/s² + 78,26 x 10-6 m/s² = 79,33 x 10-6 m/s²

En conclusion la vidéo donnée en lien ci-dessus est à demi fausse, tandis que la marée du Baccalauréat - tout gravitationnel -, vraisemblablement due à Isaac Newton, est farpaitement fausse.
Dire que je m'y attendais serait mentir. La surprise est totale.

De toutes manières, sur le terrain réel, cette masse d'eau inerte oscille selon les lois ondulatoires de l'hydraulique par fonds faibles (faibles devant la longueur d'onde), avec dissipation, sur des bassins compliqués, très compliqués.

Il reste à recommencer ces calculs en tenant compte de l'excentricité de l'orbite lunaire.
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Alors, il est où ce "réchauffement climatique" que l'éruption du Vésuve, c'était de la rigolade en commparaisong ?

En 2005 et en 5006 il y avait plus de glaces arctiques qu'en 2103.
En 2007, 2008, 2009, 20010, 20011, et 2012, il y en avait moins.
En statistiques brutes :


Pendant ce temps là, en Antarctique l'englacement persiste à être dans les records.

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Flots d'insultes immédiatement récompensés par Nicolas Vivant :
http://www.zetetique.fr/index.php/forum/15-science/15526-la-trop-longue-agonie-de-la-qcrosse-de-hockeyq-de-mann?limit=10&start=80#15876
Citation de: Bobby
Abruti ! ...
Etc.
Trop long à citer.
Et quelques autres délires de meute, comme toute autre meute en pleine régression attaque-fuite, franchement paranoïaque.
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Confirmation : le CO2 est absolument indispensable à la végétation, et encore actuellement en pénurie.
Jacques Durant à recueilli ceci :

Citer
17 Juin 2013 : 1) Les bienfaits du CO2 : L'augmentation du taux de CO2 provoque un verdissement net des zones chaudes et sèches de la planète.
2) Températures de la troposphère tropicale : Divergence croissante entre les modèles et les observations.

Ce billet est divisé en deux parties distinctes. Toutes deux constituent de sérieuses remises en question des "certitudes" que l'on entend répéter sans cesse ici ou là dans les médias et parfois aussi, dans certaines sphères scientifiques et gouvernementales.

1) L'effet fertilisant du CO2 :

Comme chacun le sait, le dioxyde de carbone qui est en réalité un gaz invisible, inodore, passablement inerte, totalement inoffensif (du moins aux faibles concentrations qui nous concernent) et qui est le vecteur N°1 du cycle du carbone indispensable à toute vie organique sur notre planète, a été constamment vilipendé, et même diabolisé, au cours des deux décennies précédentes, au motif qu'il serait responsable de la hausse des températures que nous avons connue durant la période 1975-1997. D'autres disciplines que la climatologie (notamment la biologie) se sont emparées du sujet, ce qui a généré une extraordinaire collection d'articles plus ou moins apocalyptiques parfois cocasses et souvent contradictoires, sur des sujets extrêmement divers. La totalité de ces articles, résultant le plus souvent de modélisations informatiques, envisagent les conséquences "dramatiques" de l'augmentation du taux de CO2 dont la concentration a pourtant connu des variations considérables (x10, ou plus) au cours de l'histoire de la vie organique sur notre planète.

Le summum de la diabolisation du CO2 a été atteint lorsque l'EPA (Environmental Protection Agency US) américaine a décidé, le 7 Déc. 2009, de qualifier officiellement le CO2 de "polluant" au prétexte que l'augmentation de la concentration de ce gaz "serait néfaste à la santé humaine" (des Américains, dit le texte officiel). Depuis lors, il n'est pas rare de lire, sous la plume de nos journalistes francophones, que "le CO2 est un polluant" ce qui, sans aucun doute, représente une extrapolation extrême de ce qu'on peut dire de ce composé qui, de fait, apparaît plutôt comme bénéfique, comme nous allons le voir.

L'utilisation de puissants moyens d'observation à bord des nombreux satellites qui orbitent autour de notre planète depuis une trentaine d'années, a permis aux scientifiques d'observer, de manière répétitive, non pas une tendance à la désertification progressive des zones sensibles, comme certains l'avaient prévu (du fait du réchauffement), mais bien au contraire, à un verdissement de la planète, mesuré par l'augmentation nette de l'indice NDVI (Normalized Difference Vegetation Index) qui mesure l' augmentation de la couverture foliaire de la Terre. Les dernières mesures rendues publiques (Matt Ridley dans le Wall Street Journal, Vidéo, conférence du Dr. Ranga Myneni de la Boston University), "confirment que le verdissement de la Terre se poursuit de manière continue depuis trente ans. Entre 1982 et 2011, 20.5% de la végétation de la planète a verdi tandis que seulement 3% a bruni. Le reste étant inchangé."

Comme on s'en doute, il ne suffit pas de constater le verdissement persistant de la planète pour en tirer des conclusions sur les causes de cet accroissement de la couverture foliaire. En effet, ces causes peuvent être multiples. On sait, en particulier, que l'influence de l'hygrométrie est essentielle, surtout dans les zones arides et semi-arides, de même que la présence renouvelée des nutriments indispensables à la croissance des plantes. Depuis quelques années, les chercheurs s'efforçaient de discerner parmi les diverses causes possibles de ce verdissement, sans parvenir à en séparer les contributions respectives.

Une équipe du CSIRO et d'une université australienne semble y être parvenue. Selon leurs travaux qui s'avèrent convaincants, l'augmentation du CO2 atmosphérique serait responsable d'une augmentation de la couverture foliaire de 11% des zones chauds et sèches de 1982 à 2010. Les observations sont en accord avec leurs prévisions théoriques.
Ces observations ne devraient pas surprendre les agriculteurs qui savent, par expérience, que l'on améliore notablement le rendement de la production des serres horticoles en enrichissant leur atmosphère de quelques 1000 ppm de CO2.

Voici la bande annonce de cet article qui est disponible et actuellement sous presse aux Geophysical Research Letters. Cet article est intitulé :

"La fertilisation par le CO2 a accru la couverture foliaire maximale dans les zones chaudes et arides du globe."

donohue1

1 CSIRO Land and Water, GPO Box 1666, Canberra, ACT, 2601, Australia.
2 Research School of Biology, The Australian National University, Canberra, ACT, 0200, Australia.
3 Research School of Earth Sciences, The Australian National University, Canberra, ACT, 0200, Australia.
4 Australian Research Council Centre of Excellence for Climate System Science.

Les points clefs : (NdT : Rappel : C'est un guide très commode pour une lecture rapide du contenu d'un article)

Nous examinons, pour des pluviométries données, la couverture foliaire observée par satellite.
Dans les endroits chauds et secs, la couverture foliaire a augmentée de 11% pour le globe (1982-2010)
Nous montrons un lien biophysique et quantitatif entre cette augmentation et la fertilisation par le CO2.

Voici les résumés en anglais et en français :

Abstract Satellite observations reveal a greening of the globe over recent decades. The role in this greening of the ‘CO2 fertilization’ effect – the enhancement of photosynthesis due to rising CO2 levels – is yet to be established. The direct CO2 effect on vegetation should be most clearly expressed in warm, arid environments where water is the dominant limit to vegetation growth. Using gas exchange theory, we predict that the 14% increase in atmospheric CO2 (1982–2010) led to a 5 to 10% increase in green foliage cover in warm, arid environments. Satellite observations, analysed to remove the effect of variations in rainfall, show that cover across these environments has increased by 11%.
Our results confirm that the anticipated CO2 fertilization effect is occurring alongside ongoing anthropogenic perturbations to the carbon cycle and that the fertilisation effect is now a significant land surface process.
Résumé : Les observations satellitaires montrent un verdissement du globe durant les dernières décennies. Le rôle que joue dans ce verdissement l'effet "fertilisant du CO2" - l'augmentation de la photosynthèse due à l'augmentation du taux de CO2 - reste encore à établir. L'effet direct du CO2 sur la végétation devrait être plus facilement observable dans les environnements chauds et arides où l'eau est le facteur limitant principal pour la croissance de la végétation. A partir de la théorie des échanges gazeux, nous prédisons qu'une augmentation de 14% du taux de CO2 dans l'atmosphère (1982-2010) a provoqué une augmentation de 5 à 10% de la couverture foliaire verte dans les environnements chauds et arides. Les observations satellitaires confirment le fait attendu que l'effet fertilisant du CO2 se produit en parallèle avec les perturbations anthropiques actuelles du cycle du carbone et que l'effet de fertilisation est maintenant un processus significatif à la surface des continents.

Voici la figure maîtresse de cet article dans laquelle les zones marquée en rouge ont subi une augmentation du feuillage vert liée, selon les auteurs de l'article, à l'augmentation du CO2. Malheureusement cette image n'est pas très bonne du point de vue des contrastes. Cela résulte sans doute du fait que la version de l'article, actuellement disponible sur le site des Geophysical Research Letters, est encore en attente d'édition pour l'impression.

donahue3
"Figure 2.

Etendue de l'analyse et distribution spatiale de la bordure du Fx (NdT : F est la fraction de la surface du sol couverte par le feuillage vert, Fx désigne la limite (la bordure) de l'extension du feuillage vert. C'est le paramètre essentiel).
L'étendue de l'analyse pour laquelle nous avons déterminé la fraction Fx annuelle est montrée par les cellules en grisé. Les cellules impliquant une variation comprise entre ±5% de la bordure pour au moins une des moyennes des trois années sont indiquées en rouge (NdT : Elles indiquent les zones où l'extension du feuillage vert peut être attribuée à l'augmentation du CO2 atmosphérique)".

 

Les lecteurs(trices) tireront sans doute bénéfice de quelques extraits du communiqué de presse de l'AGU relatifs à cet article (Les caractères engraissés sont le fait de l'auteur de PU).

[...] L'équipe de chercheurs a recherché les indices d'une fertilisation par le CO2 dans les zones arides. Donohue a déclaré que "les satellites sont très bons pour détecter les changements de la couverture foliaire et c'est dans les zones chaudes et sèches que l'on s'attend à ce que l'effet du CO2 ait le plus d'influence sur la couverture foliaire". La couverture foliaire est un élément clef, a-t-il ajouté , parce qu'une feuille peut prélever plus de carbone de l'air durant la photosynthèse, ou perdre de l'eau durant la photosynthèse, ou les deux, ceci résultant d'un taux élevé de CO2". C'est l'effet fertilisant du CO2.

Mais la couverture foliaire dans des zones telles que les forêts tropicales est déjà aussi étendue qu'elle peut l'être et il est peu probable qu'elle augmente avec des concentrations de CO2 supérieures. Dans les zones chaudes et sèches, en revanche, la couverture foliaire est moins complète de telle manière que les plantes qui s'y trouvent y feront plus de feuilles si il y assez d'eau pour le faire. "Si des taux élevés de CO2 provoquent une baisse de consommation d'eau par les feuilles, les plantes répondront en augmentant le nombre total de leurs feuilles et ceci devrait être mesurable par les satellites"1 a expliqué Donohue.

Pour parvenir à distinguer l'effet de fertilisation du CO2 des autres facteurs environnementaux dans ces régions, les chercheurs ont tout d'abord moyenné la verdeur en chaque endroit pendant des périodes de 3 années afin de prendre en compte les changements de l'humidité des sols. Puis ils ont regroupé ces données de verdeur obtenues pour les différentes zones en fonction de leurs quantités de précipitation. Les chercheurs ont ensuite évalué la quantité maximale de feuillage que chaque groupe pouvait atteindre pour une précipitation donnée et ils ont suivi les variations du feuillage maximal durant une période de 20 ans. Ces techniques ont permis aux chercheurs d'éliminer l'influence des précipitations et d'autres variations climatiques et d'identifier la tendance au verdissement à long terme.

Outre un verdissement des régions sèches, l'effet fertilisant du CO2 pourrait provoquer un changement des types de végétations qui dominent dans ces régions. "Les arbres sont en train de ré-envahir les terres herbeuses et ceci pourrait tout à fait provenir de l'effet du CO2" dit Donahue. "Les plantes ligneuses de longue durée de vie sont profondément enracinées et elles sont donc susceptibles de bénéficier d'une augmentation du CO2 plus que les herbes. "

"L'effet d'un taux plus élevé en dioxyde de carbone sur le fonctionnement des plantes est un processus important qui mérite une plus grande attention", dit Donohue, " Même si rien d'autre ne change dans le climat du fait d'une hausse du taux global de CO2, nous verrons toujours un changement environnemental significatif à cause de l'effet fertilisant du CO2." [...]

1 Note : En réalité, il est bien connu que les échanges foliaires avec l'atmosphère se font au niveau des stomates qui présentent de petits orifices, appelés ostioles, situés à la stomatesurface des feuilles et dont l'ouverture variable régule aussi bien l'absorption du CO2 que les pertes hydriques. Ainsi si le taux de CO2 dans l'environnement augmente, l'ouverture des stomates est réduite d'autant ce qui limite les pertes en eau. En bref, l'augmentation du taux de CO2 améliore l'utilisation de l'eau disponible en limitant l'évapotranspiration. Si la quantité d'eau disponible reste constante, la croissance de la plante est améliorée comme cela est couramment observé dans les serres horticoles*. Ci-contre, stomate de feuille de Bégonia. A noter que la mesure de la taille des ostioles des végétaux fossilisés permet d'avoir une idée du taux de CO2 régnant à l'époque de la fossilisation. C'est un "proxy" fréquemment utilisé.


La Nature a plus d'un tour dans son sac lorsqu'il s'agit de réguler les échanges de la biomasse avec l'environnement (voir, par ex. le billet sur la pruine de choux, raisins, lotus etc.)

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Compléments :

Ci-contre, une analyse détaillée accompagnée d'une liste de références sur les effets bénéfiques du CO2 sur la croissance des plantes ligneuses (en anglais).
Une vidéo remarquable du Dr. Matt Ridley (Vicomte, membre de la chambre des Lords UK) au sujet du verdissement observé de la planète (en anglais).
Une vidéo réalisée par C. et S. Idso (CO2 Science) qui montre les effets de la fertilisation par le CO2 d'une plante durant sa croissance.
Une base de donnée détaillée montrant les effets de la fertilisation par le CO2 mesurés par le bilan des échanges en CO2 pour toute une collection de plantes.
*Une analyse détaillée des effets de l'enrichissement de l'atmosphère en CO2 (typiquement 1000ppm) des serres destinées à la culture. Document édité par le Ministère Canadien de l'agriculture et de la nourriture.
http://scienceandpublicpolicy.org/images/stories/papers/originals/woody_plant_growth.pdf
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Ma mère était abonnée du Monde, donc se croyait l'élite. Et les colonnes de journaux s'empilaient dans son appartement, dépassant le mètre cube d'élitisme...

Le Monde y va encore de son éditorial climato-carbono-crédule :
http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/08/17/lutte-contre-le-rechauffement-la-regression_3462809_3232.html
Et le courrier des lecteurs crédules, qui lui aussi vaut son pesant de guano frais :
http://www.lemonde.fr/idees/reactions/2013/08/17/lutte-contre-le-rechauffement-la-regression_3462809_3232.html

Citer
Lutte contre le réchauffement : la régression

LE MONDE | 17.08.2013 à 14h23

Edito du "Monde". C'était un projet emblématique : en 2007, l'Equateur avait annoncé son intention de sanctuariser le parc Yasuni, dans le bassin amazonien, renonçant ainsi à exploiter de fabuleuses réserves en pétrole, contre un engagement international de lui verser 3,6 milliards de dollars (2,7 milliards d'euros) - soit la moitié des recettes pétrolières potentielles - sur un fonds.

Lire sur le sujet (en zone abonnés) : L'Equateur renonce à sanctuariser le parc Yasuni pour en exploiter le pétrole
Pour préserver l'environnement et la planète se dessinait ainsi une nouvelle approche : un pays renonçait à exploiter certaines de ses ressources et obtenait une compensation financière de la communauté internationale.

Cette belle initiative a vécu : jeudi 15 août, le président équatorien, Rafael Correa, a annoncé avoir signé le décret de liquidation de ce fonds, et par conséquent la fin du projet Yasuni. Parallèlement, et en dépit de l'opposition des populations concernées, il a demandé à son Congrès d'autoriser l'exploitation du pétrole dans le parc. Selon lui, le fonds de compensation n'a été alimenté qu'à hauteur de... 13,3 millions de dollars (10 millions d'euros).

La crise mondiale est passée par là, mettant à mal les engagements des uns et des autres. Ainsi, vendredi 16 août, la Nouvelle-Zélande a annoncé qu'elle renonçait à son objectif de diminuer de 10 % à 20 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020 par rapport à leur niveau de 1990 et qu'elle se contenterait d'une baisse de 5 %. Wellington a reconnu avoir dû choisir entre ambition environnementale et réalités économiques.

David Cameron a fait un choix similaire : le premier ministre britannique a multiplié, ces derniers jours, les déclarations en faveur de l'exploitation du gaz de schiste, assurant que ce serait "une grave erreur" de se priver de cette ressource. Ses arguments : création d'emplois, facture énergétique réduite pour les ménages, versement de redevances aux collectivités.

Le gaz de schiste étant une énergie hautement carbonée, on voit mal alors comment le Royaume-Uni sera en mesure d'honorer l'engagement européen de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 20 % en 2020. Le temps - c'était en 2007 - semble bien révolu où le gouvernement travailliste faisait adopter une loi engageant le Royaume-Uni à réduire ses émissions de 80 % d'ici à 2050.

Ce faisceau de signaux - dans le sillage de la ruée américaine sur le gaz de schiste et de l'augmentation continue de la consommation mondiale de charbon - atteste du retour en force des énergies fossiles. En temps de crise, les gouvernements ont le plus grand mal à résister à leur attrait immédiat. Après une courte trêve, les émissions mondiales de CO2 sont reparties à la hausse depuis 2011.

Dès lors, qu'espérer des prochaines étapes des négociations internationales sur le climat, et en particulier de la conférence qui sera organisée à Paris, fin 2015 ? Ce nouveau cycle de discussions est censé aboutir à un nouvel accord mondial permettant de contenir l'élévation moyenne des températures en deçà de 2 oC. Mais comment aboutir à un accord ambitieux si la communauté internationale continue à se montrer aussi velléitaire et à faire des choix énergétiques qui se situent aux antipodes de ses discours vertueux ?

Si elle souhaite que cette conférence de Paris, voulue par François Hollande, ne débouche pas sur un fiasco - comme à Copenhague en 2009 -, la France va devoir monter en première ligne, et vite.

Citer


manon troppo 17/08/2013 - 15h18

Vous auriez pu titrer "Retour à la raison généralisé". Quand on raconte n'importe quoi (du genre, la fonte de la banquise provoque le froid au printemps en Europe) il ne faut pas s'étonner que plus personne ne vous prenne au sérieux.
 

JR 17/08/2013 - 17h25

Manon, il me semble que l'éditorial ne parle pas de "la fonte de la banquise", ou alors j'ai mal lu. Et si vous faites allusion a un autre article, SVP donnez moi vos sources. Citez moi UN SEUL article contenant la phrase écrite noir sur blanc "la fonte de la banquise provoque le froid au printemps en Europe". Exactement avec ces mots, sans en changer un seul (genre confondre printemps et hiver, ou la France avec l'Europe...). Vous avez droit à Google.
 

Gribouille 17/08/2013 - 16h02

La fonte de la banquise au pôle nord et au Groenland peut diluer le Gulf Stream près de nos côtes européennes, et nous valoir un bon rafraîchissement local, quand bien même la température globale de la planète augmente. Mais surtout nous nous précipitons tête baissée et avec bonheur droit dans le mur, à nous jeter ainsi sur ces substances ultra polluantes, à détruire tout ce qui nous entoure par la déforestation, et le reste. L'homme, espèce la plus nuisible de la faune terrienne...
 



Christial 17/08/2013 - 16h23

Tous les hydrocarbures de notre sous-sol économiquement exploitables seront un jour exploités. Hélas, mais nier cette assertion c’est s’engager sur des mesures au final contre-productives, au mieux retardera-t-on infinitésimalement les rejets de CO2. La bonne approche est de limiter massivement les dégagements de CO2 de ces hydrocarbures, plutôt que de les réfuter, et de déployer à l’échelle mondiale les politiques et technologies correspondantes.
répondre
 

candidus biosphericus 17/08/2013 - 18h34

la bonne approche est d'investir dans les technologies qui permettront de bien vivre l'inéluctable 'réchauffement climatique" - que celui-ci soit ou non un résultat de l'activité humaine ne change rien au phénomène ; quand il a vu que la mer montait, Noé a construit un radeau, plutôt que de perdre son temps à écoper



manon troppo 17/08/2013 - 16h38

Si vous détestez l'homme, essayez les animaux !... Sous couvert de sciences, des militants très médiatiques mais rarement désintéressés veulent imposer leurs idées de décroissance par la culpabilisation des populations occidentales, ces populations ont aussi le droit de réfléchir autrement qu'en se flagellant et en hurlant à la catastrophe

candide 17/08/2013 - 16h42

"Le gaz de schiste énergie hautement carbonée". Hallucinant! Est-ce ou non initiateur de séismes, dangereux pour l'eau, rémunérateur pour l'Etat et les collectivités,..: il y a des questions légitimes. En revanche, un point est clair: par unité d'énergie, il y a moins de carbone dans le méthane que dans le pétrole, moins dans le pétrole que dans le charbon... Et autant dans le méthane de l'éventuel gaz de schiste de M. Cameron que dans celui que nous importons de Russie.Freud, au secours!



A. de Tocqueville 17/08/2013 - 17h12

"Monter en premiere ligne, et vite", est un tout petit peu court. Ou est la premiere ligne? Qu'y fait-on une fois qu'on y est? Mystere. Apres le "y'a qu'a", voici juste le neant.
 

Claude STENGER 17/08/2013 - 22h11

Vous faites bien de relever le peu de portée du genre de cliché auquel a recours tout journaliste/politicien exprimant, face à une situation tragique et vraisemblablement désespérée, des vœux pieux (et donc recourant, au sens propre, à la prière, un peu fataliste du réaliste résigné mais néanmoins obligé de dire qqch de positif à ceux qu'il imagine ses ouailles).



candidus giecophobus 17/08/2013 - 17h36

c'est surtout un progrès pour la biosphère qui a besoin de CO2 atmosphérique ; l'homme a la capacité technologique de recycler une partie de ce qui avait été stérilisé dans les roches sédimentaires ; c'est parfait
 

Cuthebert 17/08/2013 - 23h39

Rassurez nous, on vous paye pour sortir pareille absurdité ou vous n'avez vraiment rien compris au problème?




pierre schachtele 17/08/2013 - 19h26

Un glaciologue Andin : " Notre planète a gagné 1 °C en un demi-siècle, c'est énorme en termes scientifiques. Les glaciers tropicaux sont les sentinelles du changement climatique. S'ils fondaient, le niveau marin augmenterait de 0,3 mm seulement. Mais si tous les glaciers de la planète disparaissent, ce sera apocalyptique. L'Himalaya et les Andes du Sud fondent ? Un mètre d'eau en plus. Tout le Groenland ? 7 mètres. Tout l'Antarctique ? 65 mètres ! Paris serait englouti par les flots..."
 

Démographie Responsable 17/08/2013 - 18h03

Aucune politique volontariste pour empêcher le réchauffement (et tous les autres maux dont nous allons souffrir) ne sera réellement entreprise à moyen terme. En cause le fait que la population mondiale devrait passer de 7,2 à 10,9 milliards d'ici 2100 (+ 50%) et que de plus cet effectif astronomique voudra légitimement vivre comme les 1 à 2 milliards d'occidentaux actuels. L'écologie passe par la modération de la natalité et la décroissance de la population mondiale sur plusieurs générations.
 

Max Lombard 17/08/2013 - 23h26

La décroissance démographique se fera tôt ou tard, volontairement ou par la guerre et les famines quand les ressources deviendront insuffisantes.
 

JEAN-CLAUDE MEYER 17/08/2013 - 19h15

Enfin un commentaire raisonnable et pertinent. Tout le monde parle de biosphère, de réchauffement et autres calamités qui guettent l'humanité mais personne ne se préoccupe du développement de cette humanité. ce développement irresponsable qui va forcément aamener à des catastrophes majeures puisque notre planète ne pourra fournir ce qui sera nécessaire à autant d'êtres humains. quand je pense aux irresponsables qui appellent à faire plus d'enfants. Ils mangeront quoi? du surgelé préparé pour eux



Patrick RABAIN 17/08/2013 - 20h27

Voila un bon editorial qui frappe sur un point douloureux.C'est vrai les egoismes nationaux l'emportent sur la solidarite internationale. Le Monde a raison de se mobiliser,meme si cela ne sert pas a grand chose,helas. On peut deja prevoir que la conference de Paris de 2015 sera un constat d'echec,avec ,bien sur, un communique ronflant jetant de la poudre aux yeux et des gesticulations pour faire semblant d'avancer.



christian CHARLES 17/08/2013 - 21h56

Pourquoi le Monde n'afficherait il pas, à sa Une, un compteur qui chaque jour indiquerait l'augmentation de température, du jour, du mois, de l'année, la projection à 10, 20, 50 ans selon une méthode de calcul linéaire s'appuyant sur les prévisions actuelles. Si on veut changer les comportements il faut d'abord s'en donner les moyens... et changer nos approches. Merci.
 

Claude STENGER 17/08/2013 - 22h17

Bonne idée, ainsi que le nombre d'humains de + en + nombreux vivant/survivant au fil des jours sur une planète déjà surpeuplée où en outre l'agro-industrie va peu à peu manquer des hydrocarbures dont elle a (ab)usé pour nourrir industriellement (et plutôt mal) cette (sur)population. Et afficher aussi le surcoût induit par les catastrophes climatiques (tornades, orages) corrélées avec le réchauffement climatique induit par les gaz à effet de serre produits par notre mode de développement...

gigi de paris 17/08/2013 - 23h01

Je me souviens d'un certain René Dumont qui, à l'élection présidentielle de 1974, avait bien fait rire dans les chaumières en prévenant que la terre ne pourrait pas continuer à nourrir autant d'humains et qu'il nous faudrait limiter notre nombre sous peine de drames humanitaires et de catastrophes : encore un effort, ça vient ... C'est là ...



Cuthebert 17/08/2013 - 23h33

A chaque article du monde.fr sur le réchauffement on voit ces professeurs maboules inonder le forum de propos hallucinants qui nient toutes les évidences scientifiques. Ici, manon troppo ou autre candidus. Ca ressemble a de la propagande....Dans la vraie vie, des gens tenant pareils propos seraient ridiculisés en 5 minutes.


Après le sujet de Bac S de Pondichéry, encore de nouvelles preuves que l'éducation scientifique des nos prétendues "élites" est un naufrage.
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A peu de choses près, cet article de Mario Bunge était déjà paru en 1982, pages 369 à 388 de Fundamenta Scientiae, Volume 3, 3/4, 1982, Pergamon Press, sous le titre : Demarcating Science from Pseudoscience.
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Caramba ! Marc Dubois va encore accuser le complot des "chirurgiens amateurs !", et Florence Pichon va de plus belle m'accuser d'être "borderline", puisque je crois pas les mythes de la meute.
http://oceans.taraexpeditions.org/fr/face-a-un-mur-de-glace.php?id_page=1461
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Face à un mur de glace

Le détroit de Vilkitsky est bloqué. Depuis quatre jours, la phrase résonne comme un leitmotiv sur la goélette. Et les cartes de glace ne démentent pas les rumeurs. Tara ne pourra pas franchir le passage du Nord-Est dans les jours à venir. Il faut s’armer de patience, savoir apprécier le vent qui offre de belles navigations à la voile, faire preuve de flexibilité et revoir sans cesse le programme de la science. Face à ce mur de glace, nous voguons donc vers l’inconnu.

« Le brise-glace a demandé au cargo qu’il devait accompagner, d’attendre encore une semaine ». Selon les sources de Serguey Pisarev, scientifique russe du bord, même les plus gros navires ne passent pas. Dans le détroit de Vilkitsky, ce passage entre la mer de Kara et la mer de Laptev, les blocs de glace atteignent encore des épaisseurs de trois mètres. Seul un brise-glace russe, monstre nucléaire des mers, pourrait se frayer un passage dans de telles conditions. Mais la glace reste encore si dense, que derrière le passage du forcené, le chemin risquerait de se refermer, paralysant tout autre navire qui aurait eu la prétention de le talonner. « L’homme croit pouvoir tout contrôler, mais en Arctique la nature nous prouve encore que c’est elle qui commande » constate Diana Ruiz Pino, scientifique à bord, habituée des campagnes océanographiques polaires. En effet, après le passage en 2011 du pétrolier Vladimir Tikhonov, plus grand bateau de l’histoire à relier l’Atlantique et le Pacifique par le nord, et des vingt-six autres navires qui l’avaient succédé la même année, la route maritime du nord semblait un itinéraire acquis pour les prochaines années. Rassurés par les données sur le réchauffement climatique, les armateurs se voyaient déjà économiser leurs deniers. Rotterdam - Tokyo : 23 300 km par le canal de Panama, 21 100 par le canal de Suez et seulement 14 100 km par le passage du Nord-Est ! Le bilan est simple : moins de fuel consommé, moins de taxes à payer et le risque de tomber entre les pirates du Golf d’Aden envolé.

Mais il semblerait que l’Arctique n’ait pas dit son dernier mot. Le Cap Tchelyouskine est encore encerclé par les glaces, alors nous devons nous y résoudre, nous résoudre à attendre, voire même nous en réjouir. Les ours polaires que nous avons croisés ont peut-être gagné quelques années de tranquillité. Le mythique passage du Nord-Est, rêve de nombreux navigateurs, ne s’est pas encore transformé en autoroute maritime… Adolf Erik Nordenskjöld peut être rassuré. Adolf Erik Nordenskjöld, baron suédois, fut le premier navigateur à relier l’Atlantique au Pacifique par les côtes Sibérienne en juillet 1879. Embarqués sur la Vega en juillet 1878, l’homme et son équipage avaient du hiverner dix mois chez les Tchoukotes avant de réaliser leur exploit. Il faudra ensuite attendre quarante années pour que Roald Amundsen, le pionnier du passage du Nord-Ouest, effectue un second passage. Et en 1935, l’expédition soviétique menée par le professeur Otto Schmidt franchira pour la première fois le passage du Nord-Est, sans hiverner. Au regard du passé, et face à un mur de glace, on prend alors conscience que faire le tour du cercle polaire en voilier, le temps d’un été, dépasse l’épopée… Cela relève de l’exploit !

Anna Deniaud Garcia
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Citation de: Mad
C'est une première : Un équipage international boucle le tour du pôle Nord à la voile en un été !

Je m'abstiendrai bien entendu d'en tirer la conclusion que la banquise augmente d'année en année, comme le prétendent certains :lol: !

Ah bien non, en 2013 aucun catamaran ne renouvellera l'exploit de 2010, quel qu'en soit le financement incitatif.
Ça ne passe pas :
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Présentations et bienvenues. / Re : Bienvenue à acétylsalicylique.
« Dernier message par Jacques le juillet 06, 2013, 04:11:34 »
Il est regrettable que les débats sur le forum de l'UdPPC n'aient pas avancé davantage. Les effectifs de gens actifs sont tragiquement réduits. Ce n'est pourtant pas que les questions manquent en didactique, et en recherche de qualité et d'efficacité. Mon collègue Vaillot déplorait que les retours du terrain ne puissent se frayer aucun chemin ascendant à travers la hiérarchie de l'EN.

Une des contraintes est que dans ce métier "On sait quoi faire !" : les horaires réels sont fort lourds. Notamment pour tout ce qui est manips, préparation et réparations du matériel.

Une autre difficulté inhérente au métier, est que l'on n'apprend souvent que plusieurs années plus tard l'efficacité réelle de notre travail d'aujourd'hui. Boucle ouverte, pas ou peu de rétroaction, et tardive.
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Bonjour
Je suis prof de physique chimie en lycée et je m'intéresse en particulier à la nature des sciences et de l'activité scientifique.
@ bientôt
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