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Auteur Sujet: Quand l’imposture climatique devient l’imposture écologique.  (Lu 1420 fois)

Jacques

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Quand l’imposture climatique devient l’imposture écologique. par "TDK1"

http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/quand-l-imposture-climatique-79987

Citer
Quand l’imposture climatique devient l’imposture écologique.

La réunion de Bonn qui devait préparer le prochain sommet de Cancún s’est terminée en queue de poisson. Rien n’en est sorti. Deux questions se posent : 1) Est ce la fin du mythe de la cause humaine du réchauffement climatique ? 2) Faut il se réjouir de cet échec ?
La lutte contre le réchauffement climatique a du plomb dans l’aile. Non pas que le mensonge soit officiellement abandonné, mais la simple réalité des faits, le simple « bon sens » et… les dures réalités de l’économie n’incitent pas les dirigeants mondiaux à poursuivre cette chimère de la « lutte contre le réchauffement climatique ». Petit à petit, l’idéologie ethnocentriste qui rattachait coûte que coûte le réchauffement de la planète à l’activité humaine (pour ceux qui ont raté un épisode, lire ici) perd du terrain, même auprès des pontes du Boboïsme absolu et de la pensée unique comme le Sieur Obama.

La semaine passée, des négociations internationales se tenaient à Bonn, en Allemagne, en prévision du prochain sommet sur le climat programmé entre le 29 novembre et le 10 décembre, à Cancún, au Mexique. Au final, pas un seul progrès sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, ces gaz soi-disant responsables du réchauffement climatique (dioxyde de carbone et méthane principalement). La tendance serait même à l’oubli des quelques engagements manifestés en décembre 2009 lors du sommet de Copenhague. La défiance entre les pays participants est totale. Les USA, qui s’étaient engagés, n’ont toujours pas ratifié les accords de Kyoto et ont repoussé aux calendes grecques leur loi sur les émissions de CO2. La Chine et l’Inde qui sont avec les USA les plus gros pollueurs du monde refusent quelque engagement tant qu’il n’est pas global.
À ce jour, tout indique que le sommet de Cancún ne verra pas la conclusion d’un nouvel accord international. Celui-ci sera repoussé au sommet de Johannesburg, en Afrique du Sud, à la fin 2011.
 
Faut il s’en réjouir ?
 
Au risque d’étonner mes lecteurs, je dirai que non.
 
Si la cause humaine du réchauffement climatique est un mythe contre lequel il était à peu près aussi stupide de se lancer que d’aller à la conquête « du bout du monde », il avait pour intérêt d’avoir mis autour de la table les dirigeants de tous les pays du monde sur une problématique, certes fausse, mais touchant à l‘écologie.
 
Et l’urgence écologique existe !
 
La déforestation est un vrai problème écologique. La gestion des ressources en eau potable et leur captation par des Etats au détriment de populations environnantes est un vrai problème. L’exploitation à ciel ouvert de mines, la pollution des fonds marins, les normes d’exploitation et de transport du pétrole, la captation par un ou deux Etats (en particulier la Chine) de terres contenant des minerais rares est un vrai problème. La gestion des déchets nucléaires est un vrai problème. La gestion des rejets industriels dans des pays comme la Chine (qui fait des efforts) ou l’Inde (qui s’en fout royalement) est un vrai problème. La pollution aérienne et souterraine de pays « enfouisseurs » est un vrai problème, l’épuisement des énergies fossiles est un vrai problème.
Tous ces problèmes sont désespérément laissés de côté.
 
A qui la faute ? A ces stupides idéologues ethnocentristes qui ont, par intrigues et par force lobbying, pris la parole sans compétences pour ne faire tourner le débat de l’environnement, de la terre, qu’autour de leur idéologie, « l’homme peut tout et doit se mettre au service de la planète ».
 
Ainsi, aux yeux de ces obscurantistes, le cours de la vie de la planète n’est dépendant que des actes et des actions de sa composante humaine. Cette idéologie absurde nie la simple évidence scientifique : La planète a un petit peu plus de 4 milliards d’années. La vie s’y développe depuis 3 milliards d’années. On estime que dans les 535 millions d’années qui ont précédé l’apparition de la vie humaine, il y eut la bagatelle de 5 grandes extinctions d’espèces dominantes (la plus connue pour nous fut les dinosaures, bien qu’ils n’aient jamais été contemporains de l’homme). Et l’homme, dans tout cela ? Cet être vivant autour duquel tout tourne ? Celui qui détermine par son action la température de la planète et l’équilibre de la planète ? Il a à peine 2 millions d’années ! Mais comment a-t-elle fait, cette terre, pour vivre, se réchauffer, se refroidir, fracturer ses continents, inverser sa polarité, s’incliner, se submerger d’eau, faire apparaître des continents, creuser des lits de torrents, recouvrir le Sahara de forêts luxuriantes…. Sans l’homme et pendant 4.1milliards d’années sur 4.4 d’existence ?
 
Mais, allez vous me dire, si l’homme n’a pas d’influence sur la destinée de la planète, s’il n’est, à l’échelle de celle-ci, qu’un facteur plutôt insignifiant de son évolution, pourquoi se préoccuper d’écologie ?

Parce que l’écologie ne veut pas dire « mettre l’homme au service de la planète » comme voudraient nous le faire croire les grands prêtres du culte païen de la déesse Gaïa. Mais « gérer au mieux les ressources que la planète met à notre disposition ». Gérer l’eau douce, c’est assurer l’avenir de l’homme. Gérer les déchets radioactifs, c’est gérer l’avenir de l’homme. Gérer les pollutions aériennes et souterraines, c’est gérer l’avenir de l’homme. Demain, et là je m’adresse à Messieurs les pseudo écolos, adeptes du culte de Gaïa, l’être humain peut disparaître, il peut y avoir une pollution telle que la vie humaine disparaît, que même une partie importante de la faune et de la flore connues disparaissent, la terre continuera de vivre et la vie de se développer…. Sous d’autres formes.

Remettons donc les valeurs à leur place.
 
L’écologie n’a pas pour objectif de préserver la planète pour d’obscures raisons idéologiques ou religieuses. L’écologie a pour objectif de préserver les ressources de la planète dans l’objectif de faire durer le plus longtemps possible la présence humaine à la surface de la terre.
 
Dans ce contexte, l’échec de la mise en place de négociations internationales sur les sujets capitaux de l’écologie mondiale est grave. Les acteurs majeurs du développement économique ne sont plus et ne seront définitivement plus les mêmes que ceux du XXième siècle. Rien ne laisse penser qu’ils seront plus « sages » dans leur approche des problèmes écologiques.
 
Dans ce jeu de dupes, les idéolo-écolos sont de parfaits faire-valoir. L’organisation de grands shows médiatiques (et parfaitement anti-écologiques comme le ballet des avions de Copenhague) permet à la classe politique de donner l’illusion d’une prise en compte du problème, tout en prenant garde de ne jamais aborder les vrais problèmes, ceux qui fâchent. Les ideolos-écolos, tel Monsieur Rajendra K. Pachauri étant désormais largement compromis dans des liens forts rémunérateurs avec les principaux acteurs économiques mondiaux, ils sont dépendants, telles des marionnettes, de ceux qui, le moment venu, n’hésiteront pas à dénoncer leurs compromissions et leurs mensonges. Ils auront joué leur rôle.
 
Qu’adviendra-t-il de la problématique écologique ?
 
A terme, la raison l’emportera, de gré ou de force. Les problèmes écologiques, nous les gèrerons ou nous les subirons. Les éviter n’est pas une option envisageable.
On peut toujours rêver qu’ils deviennent un véritable sujet de relations internationales et qu’ils soient traités au niveau de l’ONU (qui trouverait là une raison d’être).
On peut aussi craindre qu’ils ne soient pas pris en compte à leur juste mesure dans les années qui viennent. Alors, la première conséquence sera l’apparition de guerres « chaudes », traditionnelles, autour des thèmes évoqués, eau douce, terres rares, nucléaire, pollutions.
 
Dans tous les cas, pour la première fois, l’échec du mouvement écologiste lui sera directement imputable. C’est l’idéologisation de l‘écologie qui aura provoqué son échec, contrairement à celui de ma génération, vaincue par les lobbys pétroliers ou celle de mes parents et grands parents, vaincue par le productivisme au service du peuple.
Probablement faudra-t-il encore une ou deux générations pour que ré-émerge une nouvelle pensée écologique qui se poussera du col pour se faire entendre. Souhaitons qu’elle ne prenne pas le travers de l’idéologie et du combat politique partisan et surtout, qu’elle ne se compromette pas avec les acteurs économiques privés.

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