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Auteur Sujet: Quand Jean Bricmont passe un délire copenhaguiste en fraude :  (Lu 3473 fois)

Jacques

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Le 07/03/2012 18:17, jc_lavau a écrit :
> Le 07/03/2012 12:12, robby@pla.net.invalid a écrit :
>>
>> l'émission "continent sciences" de lundi dernier (5 mars) traite du
>> sujet des théories scientifiques, et mentionne abondamment le numéro
>> spécial de SPS sur les reponses aux critiques à la science, disponible
>> en ligne.
>>
>> L'emission:
>> http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4397039
>> http://www.franceculture.fr/emission-continent-sciences-les-theories-physiques-et-leurs-formulations-2012-03-05
>>
>>
>>
>> Le numéro special de SPS, dispo en ligne:
>> http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1352
>> (avec de grand noms dedans, comme Bricmont et Delahaye), et qui explique
>> notamment ce que sont la science, les théories, et comment faire la
>> difference avec les pseudosciences Canada Dry.

 Ce que j'avais à répondre intéresse d'abord les physiciens, puisque
c'est chez eux qu'on trouve les plus beaux scandales de pseudo-science
au pouvoir dont j'aie personnellement connaissance.
La pseudo-science de Lyssenko en biologie a perdu le pouvoir après la
mort de Staline (et pas tout de suite, encore...).
La pseudo-science de l'IPCC n'a pas encore perdu le pouvoir politique.

A ce que j'ai parcouru des articles de SPS, quelque chose n'a toujours
pas changé : Il n'y a toujours que Mario Bunge (et moi-même par la
suite, John Cramer à peu près) à percevoir que l'explicitation de ses
axiomes sémantiques fait partie des devoirs du théoricien.

L'héritage du copenhaguisme se révèle bien plus lourd qu'on ne le
percevait, comparable à l'héritage augustinien sur la chrétienté
d'Occident : il a habitué les sélectionnés par l'enseignement à
renoncer à comprendre ni questionner, juste baisser la tête et
calculer. Il les a sélectionnés et dressés à mépriser ces devoirs de
sémantique.

Justement un exemple typique sous la plume de Jean Bricmont :
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1408
Citation de: Jean Bricmont
"une affirmation comme « la matière est formée d’atomes » est hautement
improbable. Cela signifie en effet que ce que nous voyons comme « plein » est en fait essentiellement vide, ..."
Or il est physicien, il n'a donc en principe aucune excuse...
Cette affirmation "tout du trou sauf des petits grains" n'est supportée
par AUCUNE expérience, ni RIEN dans le formalisme. Elle n'est charriée
que par la tradition sémantique des copenhaguistes, qui l'héritaient de
l'atome planétaire de Rutherford (1911), modifié Bohr (1913). Comme
Bricmont a été sélectionné, il a bien été obligé de faire allégeance à
cette croyance anti-expérimentale. Sinon, il aurait été promptement
éliminé, avec accusation d'être "un esprit farfelu".

C'est ainsi, les "group thinks", ou dogmes de meute. Ils fourguent en contrebande des affirmations et postulats subreptices, au mieux sous le prétexte qu'un autre postulat (plutôt correct, lui, mais indépendant) a conduit à un calcul correct. Voire sans prétexte du tout.


Et comme d'habitude, il manque dans l'analyse une évaluation du poids
de l'enseignement des sciences, dépourvu de méthodes d'auto-évaluation et de correction qui soient scientifiques.
Question de constantes de temps et d'investissements narcissiques, ce
qui est enseigné et imprimé à des millions d'exemplaires ne peut plus,
en pratique être corrigé. Les exceptions sont rarissimes : le dogme
géosynclinal a été corrigé dans les amphis et les manuels (mais pas
encore dans les Guides Géologiques régionaux chez Masson).

Si le dogme de l'enflure terrestre à Florian Nachon était enseigné dans
les universités comme le Quran est psalmodié dans les mosquées ou le
copenhaguisme est psalmodié dans les amphis, qui ferait le poids face à une telle machinerie ?
« Modifié: mars 09, 2012, 11:14:55 par Jacques »
La science se distingue des autres modes de transmission des connaissances, par une croyance de base : nous croyons que les experts sont faillibles, que les connaissances transmises peuvent contenir toutes sortes de fables et d’erreurs, et qu’il faut prendre la peine de vérifier, par des expériences

Jacques

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Ils n'ont jamais appris à mener un raisonnement jusqu'à son terme...
« Réponse #1 le: mars 19, 2012, 04:45:52 »
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Le 12/03/2012 03:39, Jean Bricmont a écrit :
> merci mais je ne comprends pas bien ce qui m'est reproché. Mis en contexte, je disais que l'hypothèse atomique
> est a priori improbable, pas a posteriori évidemment.
> L'auteur considère-t-il qu'il n y a pas d'atomes?

"Tout du trou, tout du vide, sauf des petits corpuscules au mouvement farfadique et inconnaissable", c'est effectivement le postulat subrepticement enseigné et vulgarisé partout. Ce postulat est parfaitement indépendant de l'hypothèse atomique, telle que Jean Perrin la résumait en 1913. Concernant la limite atomique, évidemment qu'on n'a plus aucune chance de s'être trompés. La question est que la limite atomique n'a rien à voir avec les postulats corpuscularistes, même si l'enseignement standard et la vulgarisation standard professent la confusion des deux.

Ce postulat corpusculariste postule une autosimilitude entre notre échelle macroscopique (loin de la limite atomique), et l'échelle des constituants de l'atome, alors que cette autosimilitude présumée n'a jamais été validée expérimentalement. Du haut de la falaise, je peux détailler le mouvement des vagues qui viennent s'écraser en dessous, parce qu'il y a quelque chose de bien plus petit et plus léger que les vagues, pour me renseigner : la lumière qu'elles renvoient.

Mais vous pouvez exhiber quoi de plus petit et plus léger que l'électron pour vous renseigner sur la forme, la couleur, la "taille" et les "mouvements" d'un électron ? Mmmh ? C'est justement l'électron la plus légère des particules avec masse, et de loin - neutrino exclu. Donc la plus large d'entre elles, transformation de Fourier oblige, et au moins aussi grand qu'un atome, aux énergies de la chimie ou de l'électrotechnique. Vous voudriez éclairer l'électron avec des photons qui soient plus petits que l'atome ? On est alors dans le domaine du gamma, avec matérialisation. Baoum ! Il part deux électrons et un positron, depuis une cible imprévisible, dans des directions imprévisibles, avec des énergies cinétiques imprévisibles aussi. Alors c'est mal parti, pour être renseigné sur la finesse de la trajectoire planétaire du corpuscule planétaire, ou la finesse du présumé corpuscule...

Et pourtant c'est cela, l'idéation corpusculaire, qui gouverne toutes les vidéos de vulgarisation...

Or un amphi plus loin, en physique du solide, fini le coup des électrons "ponctuels" : l'électron de conduction a une énergie de Fermi assez bien définie, une extension spatiale de quelques dizaines de distances interatomiques, et interagit avec des phonons dont aucun ne peut être rendu corpusculaire, dont chacun est échantillonné sur au minimum quelques milliers (plutôt millions et bien davantage) d'atomes simultanément. Mais l'info de base ne percole pas d'un amphi à l'autre.
Cette herméticité à l'information de base est un sujet d'études pour le chercheur en sciences sociales. Et un sujet de frénétique déni de réalité de la part de l'enseignant de MQ, inféodé depuis toujours au copenhaguisme et prisonnier depuis 1927 des inavouables secrets de famille de la dite cour de Niels Bohr.

En radiocristallographi e aussi, le coup des photons "grains ponctuels" et des électrons "grains ponctuels", ça nous fait drôlement rigoler. C'est totalement incompatible avec les faits expérimentaux quotidiens.
J'ai confondu un escroc international sur bien des points techniques, mais aussi sur la largeur des raies des diffractogrammes : bien trop fines et précises pour provenir de minéraux de granulométrie argileuse. C'était une carrière de limon - strictement inextrudable - que l'escroc a fait acheter à l'escroqué iranien. Des diffractogrammes électroniques, des Laue sur inclusions carbures, on en a fait aussi. La finesse des taches Laue est alors naturellement médiocre.

En 1927, Erwin Schrödinger avait noté la similitude entre la réflexion de Bragg et la diffusion Compton ; sauf qu'à cette date, la seule équidistance entre fronts d'onde électronique dont il disposait, était la broglienne, deux fois trop longue pour la formule de Bragg. Il eût pu corriger en 1930, quand il a disposé de la bonne fréquence intrinsèque 2mc²/h (celle qui est électromagnétique), mais bizarrement ni lui ni personne d'autre ne semble l'avoir fait : il était le vaincu pour toujours, et les copenhaguistes étaient les vainqueurs, pour le pire. Il semble que je sois le premier à avoir terminé le travail et fait cette correction, avec Zitterbewegung : http://www.deonto-ethics.org/quantic/index.php?title=Calcul_diffusion_Compton_et_Zitterbewegung

Alors avec le coup "Tout du vide sauf des corpuscules", c'est mal parti pour démontrer qu'il suffit d'appartenir à la bonne clique pour automatiquement être la VRAIE science. Les critères scientifiques ne sont PAS des critères communautaristes. Les communautaristes ont toutes les difficultés du monde à assimiler un fait aussi simple. Or l'OZ se conduit en communautariste forcené, et j'ai des raisons de craindre que l'AFIS ne fasse guère mieux. Même si j'ai beaucoup d'estime pour le papier de Mario Bunge http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article695 , j'ai objecté qu'il ne discerne guère les problèmes de la dérive communautariste et territoriale :

> Toutefois, Bunge, recopiant en cela l'opinion majoritaire dans les
> institutions scientifiques, ne mentionne qu'un seul cercle de
> socialisation : les pairs. Il est en progrès comparé aux dites
> institutions, quand il élargit aux pairs des disciplines voisines,
> quand il remarque l'interconnexion des connaissances scientifiques.
> Mais il omet tout le restant du cercle de surveillance externe. Là, il
> est en conformité avec la logique d'institution, qui entend demeurer
> souveraine voire despotique sur son territoire à elle qu'elle a.

La symétrie aussi est violemment contre le modèle planétaire de 1911 modifié 1913. Un truc planétaire a une symétrie de spire, plane avec sens de rotation dans le plan. L'état fondamental S a une symétrie sphérique. Les règles de transition prédisant les raies d'émission et d'absorption confirment les solutions de l'équation de Schrödinger 1926, modifiée Dirac 1928. Ce n'est donc pas le modèle mathématique qui est faux. Or le modèle planétaire, avec tout du trou sauf des corpuscules, lui est rigoureusement incompatible.

Les copenhaguistes passent muscade aux étudiants qui osent poser des questions :
"Oh mais les plans orbitaux changent constamment et sont imprévisibles, ce qui fait qu'en moyenne, ça fait du sphérique !"
Mmmh... Voilà des gens qui n'ont jamais obtenu ni dépouillé des spectrogrammes UV-visible. S'ils s'étaient colletés avec les films en deux moitiés, une avec le bon millier de raies du fer à titre d'étalonnage du film, l'autre avec la matière à identifier, ils auraient constaté que cette finesse des raies, leur énorme abondance finement structurée, et leur reproductibilité stable sont incompatibles avec le modèle de corpuscules farfadiques et désordonnés. Ce que révèlent au contraire les spectrogrammes, est que chaque atome de la vapeur ou du plasma étudié, est un assemblage précis d'ondes stationnaires fort stables, fort définies. C'est confirmé par les expériences d'interférences à grande différence de chemin optique, qu'on a su mener bien avant qu'on dispose de lasers : avec ces sources incohérentes, où chaque émetteur était bien un atome en vapeur, on dépassait déjà le mètre de longueur de cohérence, pour chaque onde venant d'un atome, en route vers un absorbeur. Une telle longueur et une telle durée de cohérence sont la signature d'ondes stationnaires bien définies, aussi bien pour l'état final que pour l'état initial de chacun de ces atomes. Si ce sont des ondes stationnaires, comme les ondes de densité d'électron que l'on calcule en solution de l'équation de Schrödinger (modifiée Dirac, 1928), ce ne sont pas des corpuscules farfadiques : ce sont des ondes stationnaires, et rien d'autre.

S'ils avaient manipé, s'ils avaient appris à mener un raisonnement à son terme, au lieu de s'arrêter à la première boutade qui leur donne superficiellement le dessus sur l'adversaire, les enseignants de MQ auraient vu le lièvre. Ils n'ont rien vu. Et Bricmont pas plus que les autres. C'est sur cette base de superficialité hâtive qu'ils entendent donner des leçons de scientificité au grand public.

Ces leçons me semblent bien prématurées.
Camarades ! Encore un gros effort pour devenir vraiment scientifiques !
« Modifié: mars 22, 2012, 03:15:03 par Jacques »
La science se distingue des autres modes de transmission des connaissances, par une croyance de base : nous croyons que les experts sont faillibles, que les connaissances transmises peuvent contenir toutes sortes de fables et d’erreurs, et qu’il faut prendre la peine de vérifier, par des expériences

Jacques

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Fabrice s'étrangle de fureur :
« Réponse #2 le: mars 22, 2012, 03:00:53 »
Fabrice est membre de droit ici depuis la fondation du site, depuis le 7 avril 2007. Il ne s'est jamais connecté.
Nicolas Vivant s'est connecté une seule fois, le 5 avril 2007.

Citation de: Fabrice Neyret
-------- Message original --------
Sujet: Re: Fwd: Corrigera ? Corrigera pas ?
Date : Tue, 20 Mar 2012 14:50:08 +0100
De : robby@pla.net.invalid

Groupes de discussion: fr.sci.sociologie,fr.sci.physique


Le 20/03/2012 08:24, jc_lavau a écrit :
> Et là Jean Bricmont et l'AFIS nous ont administré une nouvelle preuve
> publique que prisonniers de leur orgueil et de leur suffisance
> communautaire, ils sont capables de propagander de la pseudo-science
> caractérisée.

Jacques, Jacques, Jacques. Bon sang, change les piles de ton miroir.

> Corrigera ?
> Corrigera pas ?
>
> Je prends le pari que ni l'AFIS ni Jean Bricmont ne corrigeront cet abus
> de confiance. Il serait préférable que je me trompe à ce sujet.
> Préférable, mais très improbable.



pas plus que Le Monde, Arte, PLS ou okapi n'iront modifier leurs
articles passés qui ne te plaisent pas, que ce soit à tord ou à raison.
Mais tu as droit d'écrire au courrier des lecteurs: ça a marché plus
d'une fois pour moi.


--
Fabrice

Citation de: Fabrice Neyret


-------- Message original --------
Sujet: Re: Fwd: Corrigera ? Corrigera pas ?
Date : Tue, 20 Mar 2012 14:52:50 +0100
De : robby@pla.net.invalid

Groupes de discussion: fr.sci.sociologie,fr.sci.physique

Le 20/03/2012 08:24, jc_lavau a écrit :
> Et là Jean Bricmont et l'AFIS nous ont administré une nouvelle preuve
> publique que prisonniers de leur orgueil et de leur suffisance
> communautaire, ils sont capables de propagander de la pseudo-science
> caractérisée.


accessoirement, pourrais tu nous faire une fois une liste exhaustive des
scientifiques (voire des gens) qui te semblent acceptables ?

meme question pour les organismes, revues, assocs, etc.


faute de réponse explicite de ta part à la question posée, nous
conclurons qu'il faut comprendre que personne sauf toi ne trouve grace à
tes yeux. je ne demande qu'a être détrompé.

--
Fabrice

En France, la priorité est à droite. Quelles que soient les personnes qui sont au volant.
J'ignore si c'est toujours le cas, mais voici quelques décennies, au Nigeria la priorité était personnelle, et se faisait valoir de loin à coups de klakson. Et il valait mieux que les blancs ne se mêlent pas de conduire : ils ne pourront jamais assimiler le système de la priorité personnelle, qui dépend du nombre d'accidents, du nombre de bagarres gagnées ou perdues, de la réputation qu'avait tel ou tel chauffeur de tenir l'alcool, etc...

Fabrice Neyret réclame de moi que je lui énonce un système de priorités personnelles en sciences, ce retour aux relations féodales - qui est une constante chez lui. Et convainc-t-il ? Pas du tout.

Je ne regarde pas le statut à la nigériane des bagarreurs, je regarde ce qu'ils font et comment ils travaillent. C'est trop vous demander de faire pareil ? C'est ce "comment" que j'apprécie, sur critères tous impersonnels. C'est trop vous demander que te demander de s'en tenir aux règles du travail scientifique, sans les confondre avec les coutumes communautaristes ?

Réfléchir par écrit ne relève pas du droit coutumier, ni du bon plaisir du patron féodal, mais de règles contractuelles et explicitables, que l'on peut écrire une fois pour toutes.

Que l'on refuse de ne s'en référer qu'à son bon plaisir, évidemment que la plupart des patrons ne sont pas d'accord. Regardez ce qui est arrivé à Daniel Shechtman : "et fut finalement prié de quitter son laboratoire". Pour les immatures, ce qu'il y a de chouette dans le pouvoir, c'est le plaisir d'en abuser. Il y a là un conflit de valeurs, irréductible.


> meme question pour les organismes, revues, assocs, etc.

Même réponse.
>
>
> faute de réponse explicite de ta part à la question posée, nous
> conclurons qu'il faut comprendre que personne sauf toi ne trouve grace à
> tes yeux. je ne demande qu'a être détrompé.

Là où la science et le droit démocratique ont partie liée, est qu'aucun des deux n'est en dernier ressort à personne. Et tous deux n'ont pu naître que sur des défaites infligées au clergé (1492, notamment).
En théocratie, le droit est en dernier ressort aux dieux, c'est à dire à leur clergé qui les interprète.
En droit coutumier, le dernier ressort appartient aux morts, soit en pratique à ceux qui les interprètent.
En droit démocratique, le droit n'est en dernier ressort à personne.

En éthique scientifique, la science n'est en dernier ressort à personne.
En éthique scientifique, la preuve de fausseté est libre.
En coutume cléricale, soit l'état actuel, c'est juste le contraire : comme en France à partir de 1300 jusqu'après la Renaissance, tout est privatisé et bloqué entre corporations, qui se surveillent et se jalousent.

Que le corpuscularisme soit incompatible avec une méga-floppée de faits expérimentaux, et qu'il n'ait même aucun fait expérimental pour lui, ne dépend pas des questions de personnes.
En revanche, le fait qu'il est toujours hégémonique et enseigné depuis 1927, dépend bien des réflexes territoriaux d'un certain nombre d'animaux territoriaux. L'étude de ce fait ressort des sciences humaines et non des sciences dures. Ce ressort indigne Fabrice Neyret, car il n'est pas favorable pour ses réflexes territoriaux : Fabrice n'a pas étudié les sciences humaines.
« Modifié: mars 28, 2012, 10:31:51 par Jacques »
La science se distingue des autres modes de transmission des connaissances, par une croyance de base : nous croyons que les experts sont faillibles, que les connaissances transmises peuvent contenir toutes sortes de fables et d’erreurs, et qu’il faut prendre la peine de vérifier, par des expériences

Jacques

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Re : Quand Jean Bricmont passe un délire copenhaguiste en fraude :
« Réponse #3 le: avril 25, 2012, 11:53:41 »
La science se distingue des autres modes de transmission des connaissances, par une croyance de base : nous croyons que les experts sont faillibles, que les connaissances transmises peuvent contenir toutes sortes de fables et d’erreurs, et qu’il faut prendre la peine de vérifier, par des expériences