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Auteur Sujet: Les atolls non plus n'obéissent pas au gang réchauffiste : aucun engloutissement  (Lu 4588 fois)

Jacques

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Les atolls non plus n'obéissent pas au gang réchauffiste : aucun engloutissement en vue.

Les coraux sont donc bien méchants envers les gentils gangs...

http://www.pensee-unique.fr/oceans.html#atoll

Citer
1er Août 2010 : Encore une nouvelle rassurante : Non seulement Les îlots coralliens du Pacifique ne sont pas submergés par la hausse du niveau des océans, mais  au contraire, ils "repoussent" quand l'eau monte ! Ils s'adaptent aux variations du niveau des mers.

C'est le constat surprenant que viennent de publier deux chercheurs géologues néo-zélandais dans la revue "Globe and Planetary Change".

Je me fais un plaisir de vous relater le contenu de cet article novateur, non pas tant parce qu'il représente un énorme pavé dans la mare des alarmistes du réchauffement climatique, mais surtout parce qu'il nous montre, une fois de plus, que la Nature a plus d'un tour dans son sac qui déjoue, toujours et encore, notre imagination ainsi que les prévisions et les modèles aussi simplistes que pessimistes.

En guise d'introduction, quelques rappels :

En effet, que n'avons nous pas lu, vu et entendu au sujets des atolls coralliens des Maldives, des chapelets d'îlots coralliens du Pacifique etc...qui devaient tous s'engloutir dans les océans, provoquant l'exode de milliers de "réfugiés climatiques"?
Un vrai déluge submergeait les médias, (à défaut des atolls), à l'instar des histoires sur le ours blancs de l'Arctique agrippés à leur glaçon.
webb5

France 5, la spécialiste du genre, nous racontait, la larme à l'objectif de la caméra, que les habitants de Tuvalu, désespérés, abandonnaient précipitamment leur île (ce qui est complètement faux).

Le président des Maldives organisait un conseil des ministres sous-marin, à 3m sous l'eau, le 17 Octobre 2009, c'est à dire peu de temps avant la réunion de Copenhague, afin d'alerter l'opinion publique internationale sur le risque de disparition de son pays (point culminant à 3 mètres) et des autres pays de l'AOSIS (Association de petits états insulaires vulnérables) (photo ci-contre) etc...


Souvenez-vous aussi de l'histoire de l'atoll de Takuu (un îlot peuplé, situé à l'Est de la Nouvelle Guinée) qui, selon un "expert" de l'Université d'Auckland, devait être engloutie en 2001, au grand dam de la population. Ce qui ne s'est jamais produit, bien entendu. Tout va bien à Takuu.

Le professeur Niels Axel Mörner, un (sinon le) grand spécialiste de ces questions avait beau s'évertuer à essayer de rétablir la vérité sur cette inquiétante perspective (pourtant démentie par les mesures effectuées sur le terrain). Rien n'y faisait. Mörner alla jusqu'à écrire une lettre furibonde au Président des Maldives en lui précisant que les jauges de niveau placées sur les atolls maldiviens n'indiquaient aucune variation depuis 30 ans. Peine perdue.

Il faut reconnaître que les résultats indiqués par les jauges de niveau du Professeur Mörner et de ses collègues, ainsi que les nombreuses observations faites sur place (par exemple, un vieil arbre qui avait poussé sur la plage, à peine au dessus du niveau de la mer, portait récemment encore toutes ses feuilles, jusqu'à ce qu'une nuit, il soit mystérieusement tronçonné...), avaient de quoi surprendre. Les mesures effectuées en d'autres points des océans montraient que le niveau de ces derniers montait de 1 à 3 mm/an.

Comment cela est-il possible ?

Pour comprendre l'étonnante découverte rapportée par les deux chercheurs Néo-zélandais, il est important de savoir comment se sont formés les atolls coralliens. Le dessin ci-contre nous l'explique :

 

1) Il y a des millions d'années, les coraux commencèrent à se développer sur les flances de volcans émergés, créant ainsi des récifs coralliens de forme circulaire.

2) Tandis que le niveau des mers montait (par exemple, +14 mètres depuis 8000 ans), après la fin du dernier âge glaciaire, les coraux ont continués à croître. Les volcans éteints ont disparus sous l'eau du fait de l'érosion et de la hausse du niveau des mers.

3) Les matériaux calcifères résultant des coraux morts se sont déposé sur les récifs semi émergés, créant ainsi des plateformes circulaires.

4) Ces récifs coralliens ont constitué des sortes de pièges qui, du fait des tempêtes, ont été plus ou moins comblés par de nouveaux sédiments (dont du sable de silice). S'y sont ajoutées des débris calcifères provenant des coraux, des squelettes de mollusque, de coquillages qui constituent l'essentiel du sable des plage. Les îlots sont donc entourés d'un cercle de récifs coralliens qui enserrent des lagons. Le squelette de ces îles est donc constitué d'une matière vivante, les coraux, qui évoluent au gré des circonstances et confèrent un caractère dynamique à la conformation des ces îlots.

L'efficacité de ce processus auto-adaptatif par rapport aux variations du niveau marin est indéniable comme le montre l'article paru le 21 Mai 2010 dans la revue Global and Planetary Change.
Le voici :

Titre : "Réponse dynamique des îlots basés sur les récifs vis à vis de la hausse du niveau des mers : Évidences à partir d'une analyse multi-décennale de l'évolution des îles du Centre du Pacifique."
"The dynamic response of reef islands to sea-level rise: Evidence from multi-decadal analysis of island change in the Central Pacific"

Arthur P. Webb (a), Paul S. Kench (b),
(a) Pacific Islands Applied Geoscience Commission, SOPAC, Fiji
(b) School of Environment, The University of Auckland, Private Bag 92019, Auckland, New Zealand

Global and Planetary Change, 72 (2010) 234–246

Comme à l'accoutumée, voici le résumé original suivi d'une traduction en français.

ABSTRACT : Low-lying atoll islands are widely perceived to erode in response to measured and future sea-level rise. Using historical aerial photography and satellite images this study presents the first quantitative analysis of physical changes in 27 atoll islands in the central Pacific over a 19 to 61 yr period. This period of analysis corresponds with instrumental records that show a rate of sea-level rise of 2.0 mm yr?1 in the Pacific. Results show that 86% of islands remained stable (43%) or increased in area (43%) over the timeframe of analysis. Largest decadal rates of increase in island area range between 0.1 to 5.6 ha. Only 14% of study islands exhibited a net reduction in island area. Despite small net changes in area, islands exhibited larger gross changes. This was expressed as changes in the planform configuration and position of islands on reef platforms. Modes of island change included: ocean shoreline displacement toward the lagoon; lagoon shoreline progradation; and, extension of the ends of elongate islands. Collectively these adjustments represent net lagoonward migration of islands in 65% of cases. Results contradict existing paradigms of island response and have significant implications for the consideration of island stability under ongoing sea-level rise in the central Pacific. First, islands are geomorphologically persistent features on atoll reef platforms and can increase in island area despite sea-level change. Second, islands are dynamic landforms that undergo a range of physical adjustments in responses to changing boundary conditions, of which sea level is just one factor. Third, erosion of island shorelines must be reconsidered in the context of physical adjustments of the entire island shoreline as erosion may be balanced by progradation on other sectors of shorelines. Results indicate that the style and magnitude of geomorphic change will vary between islands. Therefore, island nations must place a high priority on resolving the precise styles and rates of change that will occur over the next century and reconsider the implications for adaption.webb6

 

Photo ci-contre : Paul Kench au travail dans les Maldives. Comme on le voit, son activité est probablement moins pénible que celle qui consiste à prélever des carottes de glace au sommet de l'Antarctique...



Résumé : L'idée universellement répandue au sujet des îlots (atolls) de faible élévation au dessus du niveau, c'est qu'ils devraient s'éroder en réponse à la hausse du niveau des mers mesurée et prévue pour le futur.
Notre étude, effectuée à partir de photographies aériennes historiques et d'images satellites, présente la première analyse quantitative de l'évolution physique des 27 îlots-atolls de la zone centrale du Pacifiques sur une période allant de 19, à 61 ans. Cette période correspond a des enregistrements qui montrent un taux de hausse du niveau de la mer de 2.0mm/an dans le Pacifique.
Les résultats montrent que 86% des îlots sont restés stables ou ont augmenté leur superficie (43%) sur la période de notre analyse. Les augmentations de surface les plus importantes vont de 0,1 hectares à 5,6 hectares. Seulement 14% des îlots étudiés ont montré une diminution globale de leur superficie. Les modes d'évolution des îlots incluent : le déplacement de la ligne de côte vers le lagon; la progradation de la côte des lagons (NdT : Progradation = Accumulation de dépôts sédimentaires sur la marge continentale en progression vers le large, dessinant des biseaux descendants. Traduit une baisse du niveau marin.); et l'extension des extrémités des îles allongées. Pris dans leur ensemble, ces ajustements représentent une migration résultante des îles vers le lagon dans 65% des cas. Ces résultats contredisent les paradigmes sur les réponses des îles et ont des implications significatives pour la considération de la stabilité des îles dans le Pacifique Central.
Tout d'abord, les îles sont des éléments géomorphologiquement persistants sur les plateformes des récifs autour des lagons et sont capables d'augmenter leur superficie en dépit du changement de niveau de la mer. Deuxièmement, les îles sont des territoires dynamiques qui subissent une série d'ajustements physiques de la totalité de la ligne de côte en réponse à des changements des conditions aux limites, dont la variation du niveau de la mer n'est qu'un facteur parmi d'autres. Troisièmement, l'érosion des lignes côtières doit être reconsidérée dans le contexte d'ajustements physiques de l'ensemble de la lignes côtière parce que l'érosion peut être contrebalancée par la progradation d'autres secteurs des lignes côtières. Nos résultats indiquent que le style et l'amplitude des variations géomorphiques variera d'une île à l'autre. C'est pourquoi, les nations îliennes doivent considérer comme une priorité d'analyser les modes précis et les taux de variations qui se produiront dans le courant du siècle à venir et d'en reconsidérer les implications afin de s'adapter..
(Caractères en gras de l'auteur du site).
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Si on voulait résumer le résumé en quelques mots, plus aisément compréhensibles, on dirait que :

Des géologues néozélandais, spécialisés dans l'étude des îlots coralliens, ont comparé des photos aériennes historiques, notamment datant de la dernière guerre (en 1943-44), avec les observations satellitaires récentes.
A la surprise générale, et malgré la hausse constatée du niveau des mers dans cette région du Monde, la très grande majorité des îlots ont augmenté leur superficie ou ne l'ont pas changé depuis 1943-1944. De plus, les chercheurs ont observés des évolutions dans la forme et la position de ces îlots. Les chercheurs en concluent que les îlots coralliens sont, en réalité, des territoires dynamiques qui s'adaptent et croissent de manière à compenser, et parfois au delà, la hausse du niveau des mers. Ils ont notamment observé de nombreuses situations d'accumulation de dépôts sédimentaires sur la marge continentale en progression vers le large, dessinant des biseaux descendants. (Ce qui traduit, très généralement, une baisse du niveau marin et qui est évidemment totalement paradoxal dans un océan en hausse)



Voici, ci-contre, la zone du Pacifique où se trouvent les 27 îlots coralliens explorés au cours de cette étude. Comme on le voit, les îlots se situent à l'ouest de l'australie et de la Nouvelle Guinée et au Nord de la Nouvelle Zélande.

Tuvalu et Vanuatu situés au centre de la carte sont les plus connus.

Je rappelle que les Maldives qui présentent un comportement semblable et sur lesquels travaillent aussi Paul Kench et ses collègues, se trouvent au Sud Est de l'Inde.

A noter qu'une série de forages prélevés dans les Maldives montre que les îlots actuels ont atteint leur configuration actuelle depuis 4000 à 5000 ans.





Deux exemples, parmi beaucoup d'autres, extraits de l'article, de la comparaison entre les photos aériennes prises en 1944 (côtes indiquées en tiretés) et les photos récentes (côtes en trait plein).

Ci-contre à droite : Fig. 8. Lignes de côtes 1944–2006, Îlot de Mwandhom, Atoll Mokil, Etats Fédérés de Micronésie. "Reef rim" désigne la bordure de récifs (coralliens).

Comme on le constate, la superficie de l'île a augmenté presque partout, de 1946 à 2006, à l'exception d'une petite portion située à l'opposé du lagon. L'îlot s'est donc légèrement déplacé vers le lagon comme 65% des îlots répertoriés dans l'article.

Ci-dessous : Fig. 7. Îlot de Sukoru, Atoll Pingelap, Etats Fédérés de Micronésie.
On distingue les arbres sur cette photo. Une fois encore l'îlot a augmenté sa superficie et s'est déplacé vers le lagon.



A noter qu'une série importante d'îlots coralliens montrent des comportements analogues que l'ont peut observer sur des durées aussi courtes que les 20 dernières années, ce qui signifie que le temps de réponse de ces îlots à une hausse, même faible, du niveau de la mer, est relativement rapide. Il n'en reste pas moins que nul ne peut prévoir ce qu'il se passerait si le niveau des eaux augmentait très rapidement, au point de dépasser la capacité d'adaptation des plateformes coralliennes. Cependant, dans l'état actuel des choses, il n'y a pas lieu de s'inquiéter.

Bien entendu, une partie importante de l'article est consacrée à l'analyse des facteurs qui pourraient faire évoluer dans un sens ou dans l'autre, la protection des îlots vis à vis de la hausse du niveau des mers, offerte par la Nature. On y apprend, en particulier, que les poissons perroquets ainsi que des algues spécifiques jouent un rôle déterminant dans la survie des coraux et donc pour l'avenir des îlots coralliens.
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Un certain nombre d'organes de la grande presse anglophone ou germanophone ont rapporté sur ces observations. L'article le plus complet qui a manifestement servi de références à la plupart des autres publications, provient d'un organe de la grande presse allemande, le Spiegel.

Voici quelques, déclarations de Paul Kench, recueillies par des organes de presse anglophone ou germanophones :

"Ces îles sont comme des organismes vivants qui grossissent. Elles évoluent constamment et parfois même, cessent d'exister". (IPCC news)

""Nous prenons le changement climatique très au sérieux" dit Kench. "Mais de manière à prédire correctement les conséquences réelles pour les atolls, nous devons d'abord comprendre comment ils vont effectivement répondre à une hausse future du niveau des mers". Jusqu'à présent, la recherche sur les conséquences du changement climatique est partie d'un modèle relativement simpliste selon lequel les îlots devraient avoir déjà rétréci depuis un certain temps. En dépit de ses faiblesses, ce modèle est encore utilisé aujourd'hui et a même joué un rôle dans le rapport du GIEC. Kench et ses collègues qui ont baptisé leur groupe de recherche sur les atolls du nom de REEForms (Ndt : Probablement un jeu de mots : REEform (forme des récifs) pour REForme, sous-entendu, réforme du modèle) pensent qu'il est grand temps d'abandonner le modèle." (IPCC news)

Après la révérence requise au "changement climatique", Kench émet de sérieuses réserves sur les modèles "simplistes", utilisés et propagés par les organismes internationaux comme le GIEC..

D'ailleurs, au sein même de l'article commenté ici, Webb et Kench critiquent vertement le modèle utilisé par le GIEC en écrivant (à la page 245) :

"Whilst numerous studies have critiqued the use of this model for predicting shoreline change in response to sea level rise on sandy shorelines (e.g. Cooper and Pilkey, 2004) its continued use and advocacy at an international level is perplexing and ultimately misleading."

"Alors que de nombreuses études ont critiqué l'utilisation de ce modèle (NdT : celui qui est utilisé par le GIEC) pour la prédiction du déplacement de la ligne de côte en réponse à une hausse du niveau marin sur les lignes de côtes sablonneuses, (par exemple : Cooper et Pilkey, 2004), (NdT: soit plusieurs années avant la rédaction du rapport AR4 du GIEC publié en 2007), son utilisation persistante et son apologie au niveau international laissent perplexe et, en définitive, sont trompeuses."
(NDT : C'est une critique non déguisée, en particulier, à l'encontre du rapport AR4 du GIEC : S'agit-il d'un nouvel Atollgate ?)

“Tout le monde pense que toutes les îles sont pareilles. Les gens s’imaginent qu’il s’agit de gros blocs de béton immobiles qui se retrouvent automatiquement noyés lorsque l’eau monte.” Mais les îles ne sont pas statiques. Tuvalu et les autres atolls - des îles coralliennes en forme d’anneau autour d’un lagon - sont particulièrement dynamiques. Les morceaux de corail qui se détachent des récifs sont projetés vers le rivage. “L’histoire de la plupart de ces petits Etats le montre : les îles grandissent, s’érodent ou se modifient en réaction aux tempêtes ou aux cyclones.” Selon Paul Kench, le cyclone Bebe de 1972 a ainsi fait grandir quelques petites îles en y apportant des rocailles. " (Source : Réseau Action Climat qui est évidemment particulièrement alarmiste sur le réchauffement climatique mais qui a repris un article de Leslie Allen du Smithsonian Magazine)

A noter que tout en affirmant que le nombre et l'intensité des cyclones augmente (ce qui est démenti par les observations et qui va à l'encontre de ce que disent les auteurs de l'article qui déclarent que les cyclones et tempêtes sont plutôt des acteurs de renforcement des îles) ), l'article du Smithsonian Magazine, repris par le RAC, cite aussi les observations du Professeur Wolfgang Scherer (en 2000) qui rejoignaient assez précisément celles du Professeur Niels Axel Mörner :

"... Wolfgang Scherer, le directeur du National Tidal Centre (NTC) [centre d’observation des marées], a déclaré qu’après sept ans d’observations et de mesures rien ne permettait d’affirmer que les eaux montaient. Tuvalu a reçu une vraie gifle : le NTC annonçait que le niveau de la mer à Funafuti avait, en réalité, baissé de 8,7 cm depuis 1993.
Cette annonce a provoqué chez certains l’incrédulité quant aux inquiétudes des Tuvaluans. Les dirigeants du pays venaient de demander à l’Australie et à la Nouvelle-Zélande de leur accorder le statut de réfugiés climatiques. Les sceptiques considèrent maintenant ces pressions comme un stratagème pour favoriser les perspectives économiques des Tuvaluans à l’étranger. "
____________________ ____________________ ____________________ ____________________ ______

Cet article retentissant de Paul Kench et de son collègue Webb a donc fait l'objet d'une diffusion notable dans les autres pays développés et tout spécialement en allemagne, grâce à l'article, fort bien documenté du très réputé Spiegel.

Je n'ai rien vu de tel dans la grande presse écrite francophone ni dans les autres médias nationaux, non plus que sur leurs sites WEB.
Pourquoi ?

Le sort des Maldives, des Seychelles et des autres îlots coralliens, ce n'est pas suffisamment intéressant ?
Est-ce qu'un grand titre, en une, du style "L'achat de l'île d'Arros constituait un bon placement" ne serait pas attractif, par les temps qui courent?

Il est clair que les constats de Webb et Kench ne doivent pas faire plaisir à tout le monde, en sus du Président des Maldives et des membres de l'AOSIS...
Quoiqu'il en soit et désormais, si on nous parle des "réfugiés climatiques" des atolls coralliens, nous saurons quoi répondre...

« Modifié: août 10, 2010, 12:05:35 par Jacques »
La science se distingue des autres modes de transmission des connaissances, par une croyance de base : nous croyons que les experts sont faillibles, que les connaissances transmises peuvent contenir toutes sortes de fables et d’erreurs, et qu’il faut prendre la peine de vérifier, par des expériences

Jacques

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Addendum du 8 juillet 2010 : Charles Darwin avait correctement décrit (et publié) le processus de construction et d'évolution des atolls, dès 1878 !

Tout le monde sait que Charles Darwin (1809-1882), l'auteur de la célèbre théorie de l'évolution, était un naturaliste hors-pair.
Par contre, peu de gens savent que ses talents d'observateur s'exerçaient également en météorologie et en géologie.



Sa formation de naturaliste le conduisit à effectuer un long périple autour du monde qui dura cinq années (1831-1836) (représenté sur l'image ci-contre), à bord du HMS Beagle. C'est au cours de ce voyage qu'il effectua un grand nombre d'observations qui devaient constituer l'ossature de la théorie de l'évolution.
Parmi d'autres, il fit aussi une observation remarquable et qui aurait due être reconnue comme telle mais qui fut ignorée par ses successeurs, sur la corrélation étroite qui existe entre les oscillations ENSO (et notamment la Niña) et les sécheresses ainsi que ceci est rappelé dans cet article de l'AMS, l' American Meteorology Soc.

Pour ce qui nous concerne ici, c'est au cours de son périple à bord du Beagle que Charles Darwin émit l'hypothèse selon laquelle les atolls coralliens se formeraient sur des cônes volcaniques en cours de submersion, (comme cela est expliqué ci-dessus), ce qu'il a confirmé par son séjour dans l'archipel corallien de l'océan Indien des îles Cocos (autrefois, îles Keeling).

Un lecteur érudit (que je remercie) m'a transmis des photocopies de quelques pages du livre que Darwin publia en 1878, ainsi que l'article de W. J. Sollas (1898), et quelques autres documents, eux aussi à propos des atolls coralliens.



Voici ci-contre le fac similé de la couverture du livre de Darwin, traduit par M. L. Cosserat:

 

On trouve dans ce livre un certain nombre de remarques et de dessins qui corroborent les découvertes de Webb et Kench décrites ci-dessus. On y lit, en particulier ce texte visionnaire (ci-dessous) de Darwin sur la formation des atolls :



Ainsi Darwin avait déjà compris, en 1878, que ce sont les détritus, accumulés par la mer qui déterminent la hauteur maximale des récifs situés sur des plateformes coralliennes.

Vingt ans plus tard, en 1898, un autre chercheur anglais, W. J. Sollas écrivit un article de revue ("Funafuti : The story of a corall atoll", Natural Science, vol. XIV, N°83) reprenant et développant les idées de Darwin sur la formation et l'évolution des atolls coralliens, appliquées à Funafuti. Son texte et ses observations sont aussi en accord avec l'article de Webb et Kench commenté ci-dessus.

Dès lors, et en possession des éléments publiés par Darwin, dès 1878, et de ses très nombreux successeurs comme les auteurs de l'article décrit ci-dessus, on peut se demander quelle est la justification scientifique des modèles utilisés par le GIEC que Kench commente, lors d'un interview, de la manière suivante :

" Jusqu'à présent, la recherche sur les conséquences du changement climatique est partie d'un modèle relativement simpliste selon lequel les îlots devraient avoir déjà rétréci depuis un certain temps. En dépit de ses faiblesses, ce modèle est encore utilisé aujourd'hui et a même joué un rôle dans le rapport du GIEC".




Il faut reconnaître que la perspective de l'engloutissement des îlots coralliens permet à certains de faire de la "pédagogie" à bon marché et à d'autres, des "documentaires catastrophes" que l'on passe aux heures de grande écoute pour faire monter l'audimat. Sans préjuger d'autres arrière-pensées.

Tout comme mon lecteur averti qui m'a aussi transmis ce document, je vous invite à prendre connaissance de la plaquette en forme de bande dessinée coéditée par l'Association Alofa-Tuvalu et par l'ADEME qui est une agence gouvernementale, donc financée par l'argent public et censée promouvoir les économies d'énergie à partir de bases scientifiques solidement établies.
Cette plaquette Alofa-Tuvalu ADEME est destinée à sensibiliser les enfants, considérés comme de "futurs émigrés climatiques"...

En voici, la couverture, ci-contre.

On y trouve une chanson savoureuse, écrite par l'auteur de cette plaquette (le chanteur Kent). On y parle de "CouleTuvalu, Venise des mérous".

La rime est assez bien trouvée mais elle ne semble pas du tout émouvoir les habitants de ces territoires. Un article scientifique tout récent montre que ces derniers n'ont d'ailleurs absolument pas l'intention de quitter leurs îlots. D'ailleurs, si le niveau de la mer s'élevait (ce qu'il ne fait pas), qu'est-ce qui les empêcherait de construire des digues comme cela a déjà été pratiqué dans certains atolls pour se prémunir des vagues déferlantes et récupérer du terrain constructible ?

Sans doute, les habitants de Tuvalu ont-ils fait, sur place, les mêmes observations que Webb et Kench, ou encore que les professeurs Niels-Axel Mörner et Wolfgang Scherer, le directeur du National Tidal Centre (NTC) [centre d’observation des marées]et de beaucoup d'autres avant eux, plutôt que de faire confiance aux prédictions du GIEC, une fois de plus, basées sur des modèles simplistes (dixit Kench), exagérément pessimistes et déjà démentis par les faits .
La science se distingue des autres modes de transmission des connaissances, par une croyance de base : nous croyons que les experts sont faillibles, que les connaissances transmises peuvent contenir toutes sortes de fables et d’erreurs, et qu’il faut prendre la peine de vérifier, par des expériences

Jacques

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Organisation de la fraude aux niveaux océaniques.
« Réponse #2 le: février 02, 2013, 02:29:04 »
C'est Paul Aubrin qui a rassemblé les pièces, et je lui cède la parole.
Citation de: Paul Aubrin


Albert le vrai nounours made in France a écrit:

> Reste que, partout ailleurs dans l'Himalaya, les glaciers fondent. Des
> constats établis par des études menées sur le terrain ou à partir
> d'images satellites comme celles utilisées par l'équipe. Globalement, de
> 2003 à 2010, les glaciers et calottes glaciaires (exceptés ceux du
> Groenland et de l'Antarctique) ont vu leur masse diminuer de 150
> milliards de tonnes par an. On considère que la fonte des glaces
> terrestres a entraîné une élévation du niveau des mers d'environ 0,4 mm
> par an.

Il y avait un intéressant commentaire à ce sujet dans WUWT.
A.Watts indique comment il a téléchargé les 9 versions successives des
données sur le rythme d'élévation du niveau des océans. Puis, pour
chacune des versions, il a calculé le rythme pour la période décembre
1992- janvier 2011. Et là, surprise: l'accroissement qui était de 3,15mm/
an en 2011 passe ensuite à 3,23mm/an, puis 3,28mm/an en janvier 2013.
Tout ça pour la même période de 18 années! En à peine deux ans,
l'université du Colorado a donc "ajusté" la hausse moyenne du niveau des
océans en hausse de +4%.

http://wattsupwiththat.files.wordpress.com/2013/01/2vmenpv1.gif?w=640

On se rappelle aussi que l'océanographe Axel Moerner avait protesté
contre le traficotage des références utilisées par le GIEC.
Les explications détaillées sont ici:
http://www.mitosyfraudes.org/Calen7/MornerEng.html
et là:
http://www.21stcenturysciencetech.com/Articles_2011/Winter-2010/Morner.pdf

En gros l'argument est le suivant:
Le groupe du GIEC chargé de l'étude du niveau des océans a choisi de
caler les mesures faites par satellite par rapport aux observations d'un
marégraphe situé à Honk-Kong dans une zone qui s'enfonce naturellement au
rythme d'environ 2.3 mm/an.
Il dit: "tous les géologues savent qu'il s'agit d'une zone de subsidence,
où les sédiments se compactent. C'est la référence qu'il ne fallait pas
utiliser... même l'ignorance ne peut expliquer une telle bourde."

Si l'on prend en compte ce calage des mesures sur une zone de subsidence,
les augmentations deviennent:
3,15 - 2,3 = 0,85mm/an (mesurées par l'université de Colorado en janvier
2011)
3,28 - 2,3 = 0,98mm/an (mesurées par l'université de Colorado depuis
janvier 2013).
13% d'inflation en deux ans, le révisionnisme climatique nous rectifie le
passé à grande vitesse.

Dans les articles de Moerner, on trouve aussi d'intéressantes
informations sur l'évolution du niveau des mers observé aux Maldives (fil
récent) et à Tuvalu:
"Nous sommes allés aux Maldives. J'ai détecté une baisse du niveau des
mers dans le années 1970, et un des pêcheurs m'a dit "oui, vous avez
raison, nous nous en souvenons", leurs routes de navigation avaient
changé, des choses dans les ports avaient changé. J'ai travaillé dans le
lagon, j'ai foré dans la mer, foré dans les lacs. J'ai observé la
morphologie du rivage...

Toujours les mêmes résultats: aux alentours de 1970, le niveau des mers
est descendu d'environ 20cm [...] Le nouveau niveau des mers est resté
stable pendant les 35 dernières années.

Un autre endroit fameux est Tuvalu, qui est supposé être bientôt englouti
à cause du dioxyde de carbone. Nous avons là-bas une jauge qui enregistre
le niveau des mers, un enregistrement depuis 1978, soit 30 ans. Et là-
bas, c'est pareil, il n'y a pas de tendance, aucune montée du niveau des
mers."

Tout cela fait penser à cet étrange récent commentaire de Annan (un
réchauffiste modéré):
"La liste des personnes interrogées dans le papier de Zickfeld est en
gros la même que celle des personnes responsables des analyses largement
incorrectes que j'ai critiquées au cours des dernières années, et qui
même si elles étaient valides à l'époque sont maintenant dépassées. D'une
façon intéressante, l'un d'entre eux affirmait de façon tout à fait
franche, dans une réunion à laquelle je participais, qu'il avait
*délibérément menti* dans ce genre d'exercice d'élucidation (c'est à dire
en exagérant la probabilité d'une valeur élevée de la sensibilité
climatique), *dans le but d'aider l'action politique*. 
« Modifié: février 03, 2013, 10:29:06 par Jacques »
La science se distingue des autres modes de transmission des connaissances, par une croyance de base : nous croyons que les experts sont faillibles, que les connaissances transmises peuvent contenir toutes sortes de fables et d’erreurs, et qu’il faut prendre la peine de vérifier, par des expériences